Faire de l'art avec des gods , c'est l'idée divinement jouissives de 9 femmes artistes de leur état . L'exposition «Oh! My gode» se tient jusqu'à demain à la galerie Celal (1er arrondissement). Neuf artistes, toutes des femmes, y présentent des œuvres, 69 exactement ( il fallait bien ce chiffre ), autour du thème des sextoys. Sculptures, photos, peintures mais aussi bijoux ou broderies: toutes les oeuvres sont à vendre, entre 180 et 1.600 €.
Une quarantaine sont des godemichés customisés et transformés en petits bonshommes naïfs, navire pirate, jeux d'échecs ou tronc d'arbre. «C'est devenu un objet tendance, éloigné de son univers originel des sex-shops», se félicite Virginia Ennor, organisatrice de l'expo. Métal, bois, résine, argent massif, tissu, bronze oxydé, plâtre, parafine, molleton: les artistes ont eu recours à quantité de matériaux différents avec, chacun, un touché différent. Parmi les œuvres, un gode détourné en chat d'Alice au pays des Merveilles par Peggy, l'artiste qui a signé la dernière couverture d'album d'Olivia Ruiz
Une preuve de plus que le god et le sexe sorte du domaine du honteux pour les femmes aujourd'hui . Il y a 25 ans une femme ne le sortait pas si facilement de son sac devant tout le monde . Cela me rappelle une soirée ou j'avais servis a mes invités une omelette aphrodisiaque aux champignons hallucinogènes et une des femmes bon chic bon genre de cette soirée, du genre à ne pas lâcher prise comme ça ,après m'avoir dit ça ne fait aucun effet , s'était retrouvée dans la rue à chanter des chansons grivoises en brandissant un god qu'elle avait sorti de son sac . A l'époque il fallait bien ma recette pour que God s'affiche de manière si divinement ouverte.
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