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Wyylde La plus excitante des expériences de couple

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Je recherche pour l'illustration de ce blog , des photographes doués de réelles qualités artistiques pour l'illustration  d'articles de ce blog ainsi que des couples ou des femmes  qui au delà de l'expérience du massage se prêteraient  à se laisser photographier  et ainsi mettre en valeur . Lumière , noir et blanc , chaudes couleurs , mouvements ....

 

Si vous n'êtes pas photographe mais que vous prenez plaisir a exhiber votre femme avant de la mettre en mes mains pour votre plaisir et pour le sien , un rubrique est consacrée à cet effet

 

vous pouvez m'écrire en cliquant sur l'adresse ci dessous:

masseursensuel@hotmail.com

 

 


Les commentaires aux photos et aux articles sont toujours bienvenus , surtout si c'est en rapport avec le sujet et pas de la pub pour des sites payants et autres allopass auquel cas je ne les publie pas, car tous les commentaires sont modérés par mes soins donc ne vous étonnez pas de ne pas les voir apparaitre immédiatement . Je dois les valider.

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Pour en savoir plus sur moi et mes pratiques

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Pour entrer en contact avec moi 

 D'abord par email :

masseursensuel@hotmail.com

Cette adresse  est valable également  pour MSN , (pour femmes et couples exclusivement ), merci de ne pas en abuser si vous ne chercher pas de contact réel.

Précision je ne reçois pas les hommes seuls, pas plus que je ne dialogue avec eux sauf s'ils ont quelque chose a apporter ( leur savoir faire photographique, un local original par ex ... ) Je vous communiquerai ensuite un numéro de téléphone

 

 

 

Pour voir une séance type

adaptable selon  tous vos désirs en plus ou en moins

( je sais m'adapter  aux désirs de chacun )

cliquez sur le lien ci dessous :

http://masseursensuel.erog.com/article-1798534.html

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Vendredi 15 octobre 2010 5 15 /10 /Oct /2010 12:01

C'est une de mes fidèles lectrices belges qui de Liège m'a envoyé des photos de sa vulve nouvellement épilée  . Se qualifiant  elle même de femme Rubens , je trouvais qu'il ne pouvait y avoir meilleur poéme pour illustrer ces photos que celui qu'écrivit Theodore de Banville en 1859 sous ce titre .

Hommage aux femmes voluptueuses

 

 

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Nymphe blanche et robuste, Dont les bras et le buste Défieraient les Titans Et les autans ; Délice de la lyre, Qui dus naître et sourire, Colosse harmonieux, Au temps des Dieux, Ne crains plus, forme altière, De mourir tout entière, Puisque tu m'enivras. Non, tu vivras ! Tu vivras par ces rimes, Comme la neige aux cimes Où volent les milans Dure mille ans. Oh ! reste ainsi ! déploie Les trésors de ta joie Pour guérir mon souci. Oh ! reste ainsi ! Dans le calme athlétique De ta pose héroïque Marche pour m'enchanter : Je veux chanter. Ô folâtre Céphise, Que le dieu de Venise Eût livrée au courroux Du soleil roux ; Fille aux yeux pleins d'étoiles, Qui naquis pour les toiles De l'enchanteur d'Anvers, Ou pour mes vers, Ta tête de faunesse Est folle de jeunesse Et de rires ardents Aux blanches dents. Un sang pur et farouche, Enfant, donne à ta bouche Cet éclat de la chair Qui m'est si cher, Et comme un coquillage Le rose cartilage De ton nez retroussé Est nuancé. Ton folâtre visage, Gai comme un bon présage, Fait songer à des fleurs Par ses couleurs ; Et ta petite oreille, Qui n'a pas sa pareille, Semble un joyau fini Par Cellini. Tes yeux, tes yeux étranges Recèlent sous les franges Soyeuses de tes cils Des feux subtils. Dans tes vagues prunelles Courent des étincelles D'or fauve, comme au fond D'un ciel profond ; Et tes cheveux, où l'ombre Court transparente et sombre, S'embellissent encor De reflets d'or.
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Ils couvrent ta poitrine Et ta gorge ivoirine D'un large flot mouvant ; Et, bien souvent, Tant s'épaissit, profonde, Leur masse, qui s'inonde De suaves parfums, On les voit bruns. Pourtant des flammes vives S'égarent fugitives, Dans leurs anneaux épars De toutes parts, Et quand tu la dénoues, Ruisselant sur tes joues Et baignant dans ses jeux Ton sein neigeux, Cette ample chevelure, Qui te sert de parure, Illumine ton flanc D'or et de sang. Tes blanches mains royales, Aux lignes idéales, Jettent comme un éclair De rose clair, Et les bras et le torse, Éblouissants de force, Ont tout l'emportement De l'art flamand. Ton cou, blanc comme un cygne, Montre une douce ligne D'un suave dessin ; Et ton beau sein, Ton sein lourd, où se pose Un divin rayon rose, Est fait d'un marbre dur Veiné d'azur. Ô jeune chasseresse Dont la folle paresse Doit tressaillir encor Au bruit du cor, Toi que la Nuit dévore, Et que baisait l'Aurore Au temps où tu courais Dans les forêts, Laisse que je contemple Cet adorable temple Que le cruel Amour Veut pour séjour ; Oh ! laisse que j'admire Ces haleines de myrrhe, Ces ivoires, ces ors, Tous ces trésors ! J'aime tes jambes fières, Ton dos où des lumières Baignent les arcs sereins De tes beaux reins ; Et ce pied de Diane Agile et diaphane Dont les doigts écartés Ont des clartés ; Et ces ongles solides, Polis et translucides, Brillants sur les orteils De tons vermeils ! Ô Néréide ! Ô muse Digne de Syracuse ! Quand j'écoute ta voix, Quand je te vois Courir, lascive et rose, Dans le bois grandiose Où si vite a bondi Ton pied hardi ; Ou, quand sous les ombrages, Paresseuse, tu nages, Sans déranger les flots, Près des îlots, Mon rêve idéalise Ta fraîche mignardise En cent déguisements Toujours charmants ! La nature discrète Et merveilleuse prête À mes illusions Ses visions. Les bocages des rives Où des ailes furtives Voltigent par milliers, Les peupliers Et la noire broussaille, Tout s'anime et tressaille D'un invincible émoi ; Et devant moi Un essaim d'amazones Aux brillantes couronnes Passent sur le gazon En floraison. C'est Diane ingénue Livrant sa gorge nue Aux caresses des airs, Dans les déserts ; C'est la grave Cybèle, Comme un troupeau qui bêle, Conduisant sans courroux Ses lions roux ; C'est l'ange Cythérée Dans la mer azurée Appuyant ses pieds fins Sur les dauphins ; C'est Ariane heureuse Dans sa coupe amoureuse Tordant, par un beau soir, Le raisin noir ; C'est l'arrogante Omphale, En robe triomphale, Énervant un héros Sur ses carreaux ; C'est Léda qui s'indigne Sous le baiser du cygne Et le cherche à son tour Folle d'amour ; C'est Hélène, embrasée De désirs, que Thésée Emporte dans ses mains Par les chemins ; C'est la jeune Amphitrite Et sa cour favorite Guidant aux flots ouverts Les coursiers verts ; C'est la brune Antiope Dont le cheval galope Au bruit des javelots Et des sanglots. Les voilà, ce sont elles ! Ce sont les immortelles Qui vivront à jamais Sur les sommets ! Non, ces grandes guerrières Qui vont dans les clairières En me glaçant d'effroi, C'est toujours toi. C'est en toi que je trouve Leurs blanches dents de louve, Leurs crinières que fuit La sombre nuit, Leurs muscles, où respire Avec tout son empire L'immortelle vigueur Qui vient du cœur ; Et cet éclat de l'ange, Qu'un glorieux mélange De neige et de carmin Rend surhumain ! Mais, ô sage Aphrodite, Qu'une race maudite Et vouée au trépas Ne connaît pas ! À ces superbes formes Il faut les plis énormes Des manteaux éperdus Au vent tordus ; Il leur faut l'écarlate Qui les baise et les flatte, Le voile aérien Du Tyrien, La pourpre qui s'envole Au zéphyre frivole Et qui semble frémir Ou s'endormir, Et ces étoffes rares, Aux ornements barbares, Que parent les métaux Orientaux. Mais non, la pourpre même Nuit dans un tel poème En mêlant ses ardeurs À tes splendeurs ; Ô nymphe de la Thrace ! Il faut que l'œil embrasse Avec sérénité Leur nudité. Arrachée au plus rare Filon du blanc Carrare Par un nouveau Scyllis, Père des lys, Ta puissante nature Se trouve à la torture Dans les noirs casaquins Aux plis mesquins, Et, faite pour Corinthe, Elle est lourde et contrainte Sous le flot des pompons Et des jupons. Car, pour une Déesse Tordant sa longue tresse, Nous voulons des habits Faits de rubis. En vain Gavarni l'aide, Vénus Victrix est laide Avec le falbala De Paméla, Et, pour orner sa gloire, Choisit la perle noire Arrachée à la mer Du gouffre amer. Donc, rayonne et sois belle, Mystérieux modèle, Mais pour l'œil contempteur Du grand sculpteur. Sois belle, ô nymphe blonde, Sans que jamais le monde, Ce vain historien, En sache rien ! Mais dans mon ode pleine De chansons, comme Hélène Tu te réveilleras ; Tu brilleras Pour la race future, En ta haute stature, Sous le baiser riant De l'Orient ; Comme une fleur d'Asie Épandant l'ambroisie D'un buisson de rosiers Extasiés ; Magnifique, vêtue, Ainsi qu'une statue, De la seule fraîcheur De ta blancheur, Et montrant emmêlée, Au vent échevelée, Ta sauvage toison Riche à foison. Alors, quand nos idoles Mourantes et frivoles, Aux yeux irrésolus, Ne seront plus Que des chimères vaines, Toi, le sang de tes veines Montera, vif et prompt, Jusqu'à ton front. On verra luire encore Ton sein qui se décore De ses lys éclatants ; Et dans ce temps Où ceux dont l'âme fière Tient la vile matière En souverain mépris Seront épris De tes formes parfaites, On verra les poètes, Tourmentés par le mal De l'idéal, Attester par leurs larmes Le pouvoir de tes charmes Et l'immortalité De ta beauté. Juin 1859.

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