Quand Voltaire voulait se laisser aller sur le petit bois touffu

Mardi 17 avril 2 17 /04 /Avr 23:55

Quand Voltaire voulait se laisser aller sur le petit bois touffu

Je cherche un petit bois touffu,
Que vous portez, Aminthe,
Qui couvre, s’il n’est pas tondu
Un gentil labyrinthe.
Tous les mois, on voit quelques fleurs
Colorer le rivage ;
Laissez-moi verser quelques pleurs
Dans ce joli bocage.

- Allez, monsieur, porter vos pleurs
Sur un autre rivage ;
Vous pourriez bien gâter les fleurs
De mon joli bocage ;
Car, si vous pleuriez tout de bon,
Des pleurs comme les vôtres
Pourraient, dans une autre saison,
M’en faire verser d’autres.

- Quoi ! vous craignez l’évènement
De l’amoureux mystère ;
Vous ne savez donc pas comment
On agit à Cythère ;
L’amant, modérant sa raison,
Dans cette aimable guerre,
Sait bien arroser la gazon
Sans imbiber la terre.

- Je voudrais bien, mon cher amant,
Hasarder pour vous plaire ;
Mais dans ce fortuné moment
On ne se connait guère.
L’amour maîtrisant vos désirs,
Vous ne seriez plus maître
De retrancher de nos plaisirs
Ce qui vous donna l’être.

Polissonneries composée par Voltaire . qui fut libertin avant de libérer les esprits

L'origine du monde est tableau de Courbet , commande d'un diplomate ottoman

représentant le petit bois touffu de Joanna Hifferman

qui bien qu'il en changea la couleur originellement de feu

fut perçu par l'amant de la rousse comme de l'abus l'aveu

La notoriété du tableau explosa dans le cabinet du psychanalyste Jacques Lacan

Tout comme Voltaire , lorsque entre les cuisses d'un dame je masse sensuellement

j'ai plaisir , comme tout homme , si le mari y consent , a arroser le bois dans le vallon

et tous les symboles de la maternité du ventre aux mamelons

quoique le visage se prête aussi au cérémonial

pour un sensuel massage facial

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Commentaires

Petit poème joliment troussé ! Mais les meilleures fraises des bois sont souvent celles que l'on découvre en cherchant un peu sous la végétation. Ceci dit, si je rencontre le petit chaperon rouge de Charnelle, je lui ferai sa fête, même en rase campagne.

commentaire n° :1 posté par : Philippe le: 18/04/2012 à 22h18

je prefère me promener en plaine et sur les vallons

sans risque de le perdre dans les buissons

Si certains loups aiment courir après le petit chaperon rouge

je leur laisse dans la toison manger tout ce qui bouge

commentaire n° :2 posté par : charnelle le: 18/04/2012 à 17h02

S'il avait su que trois siècles plus tard ces petits bois auront disparus, déforestés par un hygiénisme mal compris, pour le plus grand profit des marchands de lames de rasoir, de crème à raser, de cires dépilatoires, etc. sans oublier l'artillerie lourde de l'extermination des follicules au laser...

commentaire n° :3 posté par : Philippe le: 18/04/2012 à 16h29

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