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Je recherche pour l'illustration de ce blog , des photographes doués de réelles qualités artistiques pour
l'illustration d'articles de ce blog ainsi que des couples ou des femmes qui au delà de l'expérience du massage se prêteraient à se laisser photographier et ainsi mettre
en valeur . Lumière , noir et blanc , chaudes couleurs , mouvements ....
Si vous n'êtes pas photographe mais que vous prenez plaisir a exhiber votre femme avant de la mettre en mes mains pour votre plaisir et pour le sien , un rubrique
est consacrée à cet effet
vous pouvez m'écrire en cliquant sur l'adresse ci dessous:
Les commentaires aux photos et aux articles sont toujours bienvenus , surtout si c'est en rapport avec le sujet et pas de la pub pour des sites payants et autres allopass auquel cas je ne les publie pas, car tous les commentaires sont modérés par mes soins donc ne vous étonnez pas de ne pas les voir apparaitre immédiatement . Je dois les valider.
Pour en savoir plus sur moi et mes pratiques
vous pouvez naviguer au travers de ce blog de multiples façons au delà de cette page d'acceuil :
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Cette adresse est valable également pour MSN , (pour femmes et couples exclusivement ), merci de ne pas en abuser si vous ne chercher pas de contact réel.
Précision je ne reçois pas les hommes seuls, pas plus que je ne dialogue avec eux sauf s'ils ont quelque chose a apporter ( leur savoir faire photographique, un local original par ex ... ) Je vous communiquerai ensuite un numéro de téléphone
Pour voir une séance type
adaptable selon tous vos désirs en plus ou en moins
( je sais m'adapter aux désirs de chacun )
cliquez sur le lien ci dessous :
La "Pierre de Soleil" représente la " Roue du Temps " ,
le calendrier en pierre des Aztèques. Dans mon sommeil sa représentation m'accompagne posée sur ma poitrine
Considéré comme le plus grand poême d'Octavio Paz il nous fait traverser successivement tous les états d'âmes : lyrique et érotique, il exprime la profonde solitude de l'homme qui peut seulement être transcendée par la recherche de la communion, l'amour sexuel, la compassion et la foi.
Quelques extraits pour que la curiosité vous prennent de le lire en entier:
je vais entre des galeries de sons,
je flue entre les présences résonnantes,
je vais à travers les transparences comme un aveugle,
un reflet m'efface, je nais dans un autre,
ô forêt de piliers enchantés,
sous les arcs de la lumière je pénètre
les couloirs d'un automne diaphane,
je vais à travers ton corps comme par le monde,
ton ventre est une place ensoleillée,
tes seins sont deux églises où l'on célèbre
le sang et ses mystères parallèles,
mes regards te couvrent comme du lierre,
tu es une ville que la mer assiège,
une muraille que la lumière divise
en deux moitiés de couleur pêche,
un lieu de sel, de roches et d'oiseaux
sous la loi du midi ébahi,
vêtue par la couleur de mes désirs
comme ma pensée tu vas nue,
je vais à travers tes yeux comme par l'eau,
les tigres boivent le rêve de ces yeux,
le colibri se brûle dans ces flammes,
je vais à travers ton front comme par la lune,
comme le nuage à travers ta pensée,
je vais à travers ton ventre comme par tes rêves,
ta jupe de maïs ondule et chante,
ta jupe de cristal, ta jupe d'eau,
tes lèvres, tes cheveux, tes yeux,
toute la nuit tu es pluie, tout le jour
tu ouvres ma poitrine avec tes doigts d'eau,
tu fermes mes yeux avec ta bouche d'eau,
sur mes os tu es pluie, dans ma poitrine
un arbre liquide creuse des racines d'eau,
je vais à travers tes formes comme par un fleuve,
je vais à travers ton corps comme par une forêt,
comme par un sentier dans la montagne
qui se termine en un abîme abrupt
je vais à travers tes pensées effilées
et à la sortie de ton front blanc
mon ombre précipitée se brise,
je recueille mes fragments un à un
et je poursuis sans corps, je cherche à tâtons,
.../...
je suis autre quand je suis, mes actes
sont davantage miens s'ils sont aussi à tous,
pour que je puisse être il me faut être autre,
sortir de moi, me chercher parmi les autres,
les autres qui ne sont pas si moi je n'existe pas,
les autres qui me donnent pleine existence,
je ne suis pas, il n'y a pas de je, toujours nous sommes autres
.../...
les masques pourris
qui divisent l'homme des hommes,
contre l'homme de lui-même,
ils s'abattent
en un instant immense et nous entrapercevons
notre unité perdue, la détresse
d'être des humains, la gloire d'être des humains
et de partager le pain, le soleil, la mort,
l'oubli effrayant d'être des vivants ;
aimer c'est combattre, si deux s'embrassent
le monde change, ils incarnent les désirs,
la pensée incarnée, des ailes poussent
au dos de l'esclave, le monde
est réel et tangible, le vin est vin,
le pain retrouve le goût du pain, l'eau est eau,
aimer c'est combattre, c'est ouvrir des portes,
c'est en finir enfin d'être fantôme avec un matricule
à perpétuité condamné aux chaînes
par un maître sans visage ;
le monde change
si deux se regardent et se reconnaissent,
aimer c'est se dénuder des noms :
³laisse-moi être ta putain² ,sont les mots
d'Héloïse, mais il céda aux lois,
la prit pour épouse et en prime
on finit par le castrer ;
mieux vaut le crime
les amants suicidés, l'inceste
des frères comme deux miroirs
amoureux de leur ressemblance,
mieux vaut manger le pain envenimé,
l'adultère dans des lits de cendre,
les amours féroces, le délire,
le lierre empoisonné, le sodomite
qui porte un oeillet à la boutonnière
un crachat, mieux vaut être lapidé
sur les places publiques que laisser se retourner la roue du destin
qui presse jusqu'à la pulpe la substance de la vie,
l'éternité se change en heures creuses,
les minutes en prisons, le temps
en monnaie de cuivre et en merde abstraite ;
.../...
Héloïse, Perséphone, Marie,
montre enfin ton visage pour que je voie
ma véritable figure, celle de l'autre,
ma figure de ce nous pour toujours à tous,
figure d'arbre et de boulanger,
de chauffeur et de nuage et de marin,
figure de soleil et de ruisseau et de Pierre et Paul,
figure de solitaire collectif,
réveille-moi, oui, je nais :
vie et mort
signent un pacte en toi, dame de la nuit,
tour de clarté, reine de l'aube,
vierge lunaire, mère de l'eau mère,
corps du monde, maison de la mort,
je tombe sans fin depuis ma naissance,
je tombe dans moi-même sans toucher mon fond,
recueille-moi dans tes yeux, assemble la poussière
dispersée et réconcilie mes cendres,
attache mes os divisés, souffle
sur mon être, enterre-moi dans ta terre,
ton silence de paix vers la pensée
contre elle-même aérée ;
ouvre la main,
dame des moissons que sont les jours,
le jour est immortel, il s'élève, croît,
vient de naître et ne cesse jamais,
chaque jour est à naître, chaque lever de jour
est une naissance et je me réveille,
nous nous réveillons tous, il se lève
le soleil figure de soleil, Jean se réveille
avec sa figure de Jean figure de tous,
porte de l'être, réveille-moi, lève-toi,
laisse-moi voir le visage de ce jour,
laisse-moi voir le visage de cette nuit,
tout communie et se transfigure,
arc de sang, pont des battements de coeur,
emmène-moi de l'autre côté de cette nuit,
là où je suis toi nous sommes nous-mêmes,
au rein des prénoms enlacés,
porte de l'être ; ouvre ton être, réveille-toi,
.../...
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