Dépêchons nous de succomber à la tentation avant qu'elle ne s'éloigne
Epicure 342-270 avant JC
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Mars 2025 | ||||||||||
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Dépêchons nous de succomber à la tentation avant qu'elle ne s'éloigne
Epicure 342-270 avant JC
Les membres de l’Académie Goncourt ont désigné Michel Houellebecq comme lauréat 2010, pour son livre La carte et le territoire. Il était donc naturel de trouver une citation de lui qui convienne à mon blog :
"Plus on est obsédé sexuel, plus on est sentimental, et il faut se méfier des gens
que le sexe n'intéresse pas. Il y a en eux quelque chose qui fait peur."
Je suis sensible à ce poème de Megdan , un lettré birman né en 1840 poète et musicien qui a eu son heure de gloire dans son pays . Il est une illustration sur la sensualité et la sexualité de l'infiniment petit à l'infiniment grand dont nous faisons partie
Comme la goutte de sueur
qui-du sexe parfumé
de la nuit amoureuse
de la nuit toujours en rut
inlassable dans ses accouplements
avec le corps de la création
tombe dans le sein vierge
d'une rose , et brusquement
la viole et reflète
en son globe minuscule
toute l'oeuvre de Brahma
tout le ciel et toute la terre
Ainsi la goutte de rosée
de ton amour qui tremble
sur les pétales de mon coeur
reflète en mon amour
le ciel de l'âme
le nirvarna tant désiré
Ton amour est le mokcha
qui me fait dés cette terre
goûter la félicité suprême
du bonheur immatériel
Par ton amour j'ai senti
que mon essence est divine
et que je fais partie du créateur du monde
Poème de Megdan ,
lettré birman né en 1840
poète et musicien
Le prince ( Mirza ) Rah Chan ( qui parle librement ) Kayil est le plus populaire poète afghan né en 1853
il définissait l'amour tant physique que spirituel comme étant le 5 ème élément
Il avait étudié toutes les religions afin de faire un grand poème mystique
Il a composé une trentaine de poésie ghazals, toutes érotiques
il disait que l'amour est la plus belle irradiation d'Allah
"Après avoir créé l'eau , le feu la terre et l'air , Allah voulut créer un élément qui les résuma tous
Il créa l'amour
plus vite que l'air la pensée d'un amant rejoint l'objet de son désir fut il au bout du monde
Le corps de Kharô renferme tous les trésors de la terre : fleurs sont ses lèvres et fruits sont ses seins
son ventre c'est le jour , ses tresses sont la nuit
rubis et perles ont pour écrins sa bouche
et des diamants brillent dans ses yeux
la volupté des caresses est plus profonde que les mers
et l'amant dans les bras de sa bien aimé plonge dans un océan de félicités
comme une flamme , le désir allume les sens
comme le feu la jalousie brûle les paupières
Comme un bûcher , la séparation transforme les coeurs aimants en sâtis
et comme tous les autres hommes Rah Chan Kayil
porte en son coeur cet élément qui les résume tous ."
.../....les extraits suivants n'ont -ils pas un parfum candauliste inattendu dans cette culture ?
"... et je chanterai à ton tâti (amant ), les paroles que tu aimes et qui , distillées à ton oreille
te font écarter l'anneau gardien des lèvres et tendre la coupe des baisers
paroles que je te criai hier encore , moi le derviche de ta porte
et que tu veux entendre crier par une autre bouche aujourd'hui
je porte en moi la senteur de ton corps
Et puis je lui chanterai un ghazal pour lui apprendre la façon savante
de denouer tes cheveux et de demeler tes grosses et luisantes tresses noires
lourdes de parfums et de muhurs , de fleurs et de tickas
.../...
"Et puis je lui chanterai la manière très lente de ceuillir sur tes lèvres
tes baisers doux commes des dattes
de ceuillir sur tes seins toutes les fleurs épanouies
narcisses , oeillets et roses
de ceuillir sur ta george tous les fruits parfumés
oranges , peches et fraises
Je porte en moi la senteur de ton corps ".../ ...
(1) le texte complet est consultable dans un livre paru en 1906 au Mercure de France signé par Adolphe Thalasso sous le titre "Anthologie de l'amour
asiatique "
Fragrans feminæ est une locution latine (de fragrantia, «odeur» et femina, «femme») se référant à l'odeur naturelle du corps d'une femme sans parfum .
Oh ! Laissez moi respirer l'odeur du flot sauvage
Dames d'amour , dames d'atour , dames d'hymen
Oeillets obscurs et obscènes de mes obsessions
Roses capiteuses et vénéneuses dont je raffole
Effluves d'eaux de vie , écumes d'Eros
De Profondis , de ma débauche j'ai crié vers vous
Immortelles idoles imaginaires de mes immoralités
Flore fascinante et fabuleuse de mes fantasmes
Exhalant les exubérants parfums de vos encensoirs
Maculés par vos mascarets de jouissance sous ma main
Icones impudiques et impétueuses in naturalibus
Nacrées des néphalies coulant entre vos nymphes
Alchemia d'amore , alchimie d'amour
e
C'est une de mes fidèles lectrices belges qui de Liège m'a envoyé des photos de sa vulve nouvellement épilée . Se qualifiant elle même de femme Rubens , je trouvais qu'il ne pouvait y avoir meilleur poéme pour illustrer ces photos que celui qu'écrivit Theodore de Banville en 1859 sous ce titre .
Hommage aux femmes voluptueuses
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Nymphe blanche et robuste, Dont les bras et le buste Défieraient les Titans Et les autans ; Délice de la lyre, Qui dus naître et sourire, Colosse harmonieux, Au temps des Dieux, Ne crains plus, forme altière, De mourir tout entière, Puisque tu m'enivras. Non, tu vivras ! Tu vivras par ces rimes, Comme la neige aux cimes Où volent les milans Dure mille ans. Oh ! reste ainsi ! déploie Les trésors de ta joie Pour guérir mon souci. Oh ! reste ainsi ! Dans le calme athlétique De ta pose héroïque Marche pour m'enchanter : Je veux chanter. Ô folâtre Céphise, Que le dieu de Venise Eût livrée au courroux Du soleil roux ; Fille aux yeux pleins d'étoiles, Qui naquis pour les toiles De l'enchanteur d'Anvers, Ou pour mes vers, Ta tête de faunesse Est folle de jeunesse Et de rires ardents Aux blanches dents. Un sang pur et farouche, Enfant, donne à ta bouche Cet éclat de la chair Qui m'est si cher, Et comme un coquillage Le rose cartilage De ton nez retroussé Est nuancé. Ton folâtre visage, Gai comme un bon présage, Fait songer à des fleurs Par ses couleurs ; Et ta petite oreille, Qui n'a pas sa pareille, Semble un joyau fini Par Cellini. Tes yeux, tes yeux étranges Recèlent sous les franges Soyeuses de tes cils Des feux subtils. Dans tes vagues prunelles Courent des étincelles D'or fauve, comme au fond D'un ciel profond ; Et tes cheveux, où l'ombre Court transparente et sombre, S'embellissent encor De reflets d'or.
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Ils couvrent ta poitrine Et ta gorge ivoirine D'un large flot mouvant ; Et, bien souvent, Tant s'épaissit, profonde, Leur masse, qui s'inonde De suaves parfums, On les voit bruns. Pourtant des flammes vives S'égarent fugitives, Dans leurs anneaux épars De toutes parts, Et quand tu la dénoues, Ruisselant sur tes joues Et baignant dans ses jeux Ton sein neigeux, Cette ample chevelure, Qui te sert de parure, Illumine ton flanc D'or et de sang. Tes blanches mains royales, Aux lignes idéales, Jettent comme un éclair De rose clair, Et les bras et le torse, Éblouissants de force, Ont tout l'emportement De l'art flamand. Ton cou, blanc comme un cygne, Montre une douce ligne D'un suave dessin ; Et ton beau sein, Ton sein lourd, où se pose Un divin rayon rose, Est fait d'un marbre dur Veiné d'azur. Ô jeune chasseresse Dont la folle paresse Doit tressaillir encor Au bruit du cor, Toi que la Nuit dévore, Et que baisait l'Aurore Au temps où tu courais Dans les forêts, Laisse que je contemple Cet adorable temple Que le cruel Amour Veut pour séjour ; Oh ! laisse que j'admire Ces haleines de myrrhe, Ces ivoires, ces ors, Tous ces trésors ! J'aime tes jambes fières, Ton dos où des lumières Baignent les arcs sereins De tes beaux reins ; Et ce pied de Diane Agile et diaphane Dont les doigts écartés Ont des clartés ; Et ces ongles solides, Polis et translucides, Brillants sur les orteils De tons vermeils ! Ô Néréide ! Ô muse Digne de Syracuse ! Quand j'écoute ta voix, Quand je te vois Courir, lascive et rose, Dans le bois grandiose Où si vite a bondi Ton pied hardi ; Ou, quand sous les ombrages, Paresseuse, tu nages, Sans déranger les flots, Près des îlots, Mon rêve idéalise Ta fraîche mignardise En cent déguisements Toujours charmants ! La nature discrète Et merveilleuse prête À mes illusions Ses visions. Les bocages des rives Où des ailes furtives Voltigent par milliers, Les peupliers Et la noire broussaille, Tout s'anime et tressaille D'un invincible émoi ; Et devant moi Un essaim d'amazones Aux brillantes couronnes Passent sur le gazon En floraison. C'est Diane ingénue Livrant sa gorge nue Aux caresses des airs, Dans les déserts ; C'est la grave Cybèle, Comme un troupeau qui bêle, Conduisant sans courroux Ses lions roux ; C'est l'ange Cythérée Dans la mer azurée Appuyant ses pieds fins Sur les dauphins ; C'est Ariane heureuse Dans sa coupe amoureuse Tordant, par un beau soir, Le raisin noir ; C'est l'arrogante Omphale, En robe triomphale, Énervant un héros Sur ses carreaux ; C'est Léda qui s'indigne Sous le baiser du cygne Et le cherche à son tour Folle d'amour ; C'est Hélène, embrasée De désirs, que Thésée Emporte dans ses mains Par les chemins ; C'est la jeune Amphitrite Et sa cour favorite Guidant aux flots ouverts Les coursiers verts ; C'est la brune Antiope Dont le cheval galope Au bruit des javelots Et des sanglots. Les voilà, ce sont elles ! Ce sont les immortelles Qui vivront à jamais Sur les sommets ! Non, ces grandes guerrières Qui vont dans les clairières En me glaçant d'effroi, C'est toujours toi. C'est en toi que je trouve Leurs blanches dents de louve, Leurs crinières que fuit La sombre nuit, Leurs muscles, où respire Avec tout son empire L'immortelle vigueur Qui vient du cœur ; Et cet éclat de l'ange, Qu'un glorieux mélange De neige et de carmin Rend surhumain ! Mais, ô sage Aphrodite, Qu'une race maudite Et vouée au trépas Ne connaît pas ! À ces superbes formes Il faut les plis énormes Des manteaux éperdus Au vent tordus ; Il leur faut l'écarlate Qui les baise et les flatte, Le voile aérien Du Tyrien, La pourpre qui s'envole Au zéphyre frivole Et qui semble frémir Ou s'endormir, Et ces étoffes rares, Aux ornements barbares, Que parent les métaux Orientaux. Mais non, la pourpre même Nuit dans un tel poème En mêlant ses ardeurs À tes splendeurs ; Ô nymphe de la Thrace ! Il faut que l'œil embrasse Avec sérénité Leur nudité. Arrachée au plus rare Filon du blanc Carrare Par un nouveau Scyllis, Père des lys, Ta puissante nature Se trouve à la torture Dans les noirs casaquins Aux plis mesquins, Et, faite pour Corinthe, Elle est lourde et contrainte Sous le flot des pompons Et des jupons. Car, pour une Déesse Tordant sa longue tresse, Nous voulons des habits Faits de rubis. En vain Gavarni l'aide, Vénus Victrix est laide Avec le falbala De Paméla, Et, pour orner sa gloire, Choisit la perle noire Arrachée à la mer Du gouffre amer. Donc, rayonne et sois belle, Mystérieux modèle, Mais pour l'œil contempteur Du grand sculpteur. Sois belle, ô nymphe blonde, Sans que jamais le monde, Ce vain historien, En sache rien ! Mais dans mon ode pleine De chansons, comme Hélène Tu te réveilleras ; Tu brilleras Pour la race future, En ta haute stature, Sous le baiser riant De l'Orient ; Comme une fleur d'Asie Épandant l'ambroisie D'un buisson de rosiers Extasiés ; Magnifique, vêtue, Ainsi qu'une statue, De la seule fraîcheur De ta blancheur, Et montrant emmêlée, Au vent échevelée, Ta sauvage toison Riche à foison. Alors, quand nos idoles Mourantes et frivoles, Aux yeux irrésolus, Ne seront plus Que des chimères vaines, Toi, le sang de tes veines Montera, vif et prompt, Jusqu'à ton front. On verra luire encore Ton sein qui se décore De ses lys éclatants ; Et dans ce temps Où ceux dont l'âme fière Tient la vile matière En souverain mépris Seront épris De tes formes parfaites, On verra les poètes, Tourmentés par le mal De l'idéal, Attester par leurs larmes Le pouvoir de tes charmes Et l'immortalité De ta beauté. Juin 1859.
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Tu es ma glaise et j'irai sculpter ton corps
Sur une musique envoûtante je ferai des accords
Je ferai frissonner ta peau
Courber l'échine de ton dos
J'écarterai délicatement tes cuisses
Je t'envouterai pour que tu t'alanguisses
Tu es ma glaise et j'irai sculpter tes émotions
Je dédierai ton corps aux vibrations
Je me ferai serpents sur tes membres
De ton plaisir je frôlerai l'antichambre
Je jouerai a allumer tous tes émois
Afin que tout ton être se tende vers moi
Tu es ma glaise et j'irai sculpter ton intimité
Je relirai dans un soupir l'éternité et ta féminité
Ta grotte secrète sera la voute céleste
La voie lactée naitra de mon geste
Alchimiste de chacun de tes élèments,je serai l'orfèvre
Parceque tu es ma glaise ,j'irai jusqu'à sculpter tes lèvres
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