Présentation

  • : MASSAGES HOT: ALCHIMIE DU SEXE ET DE L'AMOUR
  • MASSAGES HOT: ALCHIMIE DU SEXE ET DE L'AMOUR
  • : photos video plaisir Amateur
  • : Blog pour adultes consacré au massage hot aux huiles essentielles aphrodisiaques pour un plaisir intense et parfois extrême, stimulant des zones érogènes endormies : la plus connue étant le point G entre autres.Des conseils et des rencontres avec sa parte
  • Partager ce blog
  • Retour à la page d'accueil
  • Contact
  • : 30/10/2005

Profil

  • masseursensuel
  • MASSAGES HOT: ALCHIMIE DU SEXE ET DE L'AMOUR
  • Homme
  • sexe Paris photo bi gourmand
  • relaxologue libertin grand amateur de massages hot et sensuel pour le plaisir pour de longs prémices libertins avec toutes évolutions possibles mais non obligatoires vers des jeux soft ou hot

Texte libre

Website Translation Widget

 

 

 

 

 




Pour en savoir plus sur moi et mes pratiques

vous pouvez naviguer au travers de ce blog de multiples façons au delà de cette page d'acceuil :

En regardant les articles d'une des manière suivante :


- par thèmes  ou catégories : ( cliquez sur le thème de votre choix sur la colonne de droite)


-  par ordre chronologique : ( cliquez sur tous les articles sur la colonne de gauche )


-en regardant les commentaires des lecteurs  : ( colonne de gauche)

N'hésitez pas à en faire d'ailleurs cela fait toujours plaisir.

 

- par date   : en cliquant sur les jours du calendrier ou en consultant les archives classées par mois  ( colonne de droite )

 

- vous pouvez aussi voir  uniquement des photos via les albums ( colonne de gauche ) ou via les images aléatoires ( colonne de droite )

 

Vous pouvez également vous inscrire à la newsletter pour recevoir les articles en email au moment de leur parution .

 

 



Pour entrer en contact avec moi 

 D'abord par email :

masseursensuel@hotmail.com

Cette adresse  est valable également  pour MSN , (pour femmes et couples exclusivement ), merci de ne pas en abuser si vous ne chercher pas de contact réel.

Précision je ne reçois pas les hommes seuls, pas plus que je ne dialogue avec eux sauf s'ils ont quelque chose a apporter ( leur savoir faire photographique, un local original par ex ... ) Je vous communiquerai ensuite un numéro de téléphone

 

 

 

Pour voir une séance type

adaptable selon  tous vos désirs en plus ou en moins

( je sais m'adapter  aux désirs de chacun )

cliquez sur le lien ci dessous :

http://masseursensuel.erog.com/article-1798534.html

Texte libre

Wyylde La plus excitante des expériences de couple

Website Translation Widget

 

 

 

 


Je recherche pour l'illustration de ce blog , des photographes doués de réelles qualités artistiques pour l'illustration  d'articles de ce blog ainsi que des couples ou des femmes  qui au delà de l'expérience du massage se prêteraient  à se laisser photographier  et ainsi mettre en valeur . Lumière , noir et blanc , chaudes couleurs , mouvements ....

 

Si vous n'êtes pas photographe mais que vous prenez plaisir a exhiber votre femme avant de la mettre en mes mains pour votre plaisir et pour le sien , un rubrique est consacrée à cet effet

 

vous pouvez m'écrire en cliquant sur l'adresse ci dessous:

masseursensuel@hotmail.com

 

 


Les commentaires aux photos et aux articles sont toujours bienvenus , surtout si c'est en rapport avec le sujet et pas de la pub pour des sites payants et autres allopass auquel cas je ne les publie pas, car tous les commentaires sont modérés par mes soins donc ne vous étonnez pas de ne pas les voir apparaitre immédiatement . Je dois les valider.

Archives

Images aléatoires

  • new chris 065
  • divers massages 3 0008 (1024x768)
  • IMGP8787
  • attente-de-rencontres 0108b

Calendrier

Mai 2025
L M M J V S D
      1 2 3 4
5 6 7 8 9 10 11
12 13 14 15 16 17 18
19 20 21 22 23 24 25
26 27 28 29 30 31  
<< < > >>

Rechercher

Syndication

  • Flux RSS des articles

Liens

traduction

traduction de masseursensuel en plus de 70 langues avec google translate
quelques captures d'écrans en chinois , italien , danois.... pour l'exemple 
masseursensuel-chinois.png

masseursensuel-danois.png 
Mardi 27 mars 2 27 /03 /Mars 11:46

Publié dans : conseils divers
Le très chic salon de coiffure "Chez Hari" situé dans le quartier de Chelsea propose un nouveau soin spécial ... très spécial. Le “Aberdeen Organic Hair” vous permet de bénéficier durant 45 minutes d'un massage capillaire accompagné d'une lotion à base de sperme de taureau et de racines de plantes.

D'après le propriétaire du salon, Hari Salem, "le sperme est réfrigéré avant son utilisation et est inodore". Le choix de ce nouveau produit est justifié par le résultat obtenu après le soin : "Vos cheveux sont merveilleusement doux et épais". Toujours d'après le même Hari, le sperme de taureau a été sélectionné après essai et comparaison de plusieurs centaines de produits plus ou moins étranges (huile de truffe, avocats, etc) : aucun de ces derniers n'égalaient les résultats obtenus avec le sperme de taureau.

Je n'ai pas le sperme de taureau mais je connais bien les plantes ayurvédiques pour avoir de beaux cheveux . Si vous amenez le sperme de taureau , je vous fais le massage capillaire (sourires)
Voir les 1 commentaires - Ecrire un commentaire
Lundi 26 mars 1 26 /03 /Mars 20:11

Publié dans : le massage prélude à...autre chose
Et oui ! après son article "teasing" , Charnelle l'a enfin annoncé sur son blog : les photos sont trompeuses sans que l'on ai  eu besoin de les travailler , dans leur vérité toute nue .


 Effectivement il ne s'agissait pas de sperme sur son sexe , mais seulement de mousse de champagne . Celui que l'on partage en toute convivialité dans nos rencontres et que parfois aprés un massage bien chaud , je verse sur le sexe de la femme pour la rafraichir
Sans que cela dure bien lontemps d'ailleurs.... Juste une petite pause .... avant de la solliciter à nouveau pour la faire basculer dans une autre dimension
et faire couler son plaisir ....comme du champagne...a flots...sauf que pour faire sauter le bouchon pour la bouteille de champagne , je prefére le sabre, cela me rappelle toujours mon mariage à l'occasion duquel, j'ai décapité quelques centaines de bouteilles....
Ce vin,  depuis le  XVIIème siècle lorsque  les Champenois commencent à maîtriser vraiment le phénomène de l’effervescence, passe de l’apanage des religieux et  prend une place de choix dans les fêtes. Sa légèreté séduisante enchante et ravit les libertins . L’épouse de Philippe d’Orléans raconte l’engouement des femmes de son temps pour ce vin “saute-bouchon”. On en boit aux petits soupers du Palais-Royal. La trace des commandes importantes passées par la marquise de Pompadour pour ses fêtes champêtres est éloquente.Et Casanova le cite dans ses Mémoires comme l’un des atouts indispensables de ses soirées de séducteur.et la première coupe de  champagne a été moulée sur le sein de la Pompadour .Mais les seins de Josephine de Beauharnais auraient eu aussi ce privilége.
Et puisque Charnelle à decider de se procurer de l'alginate pour quelques moulages coquins et puisque nos coupes sont toutes cassées , nous pourrions bien mouler son sein si un artisan verrier voulait relancer cette mode...pour les diners libertins
Voir les 2 commentaires - Ecrire un commentaire
Dimanche 25 mars 7 25 /03 /Mars 16:32

Publié dans : conseils de lecture
Voici quelques ouvrages de reférences sur les plantes aphrodisiaques et la manière de les cuisiner . Je place celui de Pino Morrenti en premier parcequ'avec un prénom comme celui là , il ne pouvait avoir d'autre destin . Sachez que la plupart  les plantes citées dans ces ouvrages peuvent se trouver en huiles essentielles  et que l'ajout des huiles essentielles en cuisine rend à la fois vos recettes beaucoup plus savoureuses mais aussi beaucoup plus actives. Un règle fondamentale néanmoins a respecter  pour la cuisine aux huiles essentielles : ne jamais faire chauffer les huiles  car au delà de 30 degrés elles perdent l'essentiel de leurs principes actifs .Donc penser à les incorporer au dernier moment .

# Pino Morrenti, Cinq mille ans de cuisine aphrodisiaque, Robert Laffont (1992)
# Prof. Kurt Hostettmann, Tout savoir sur les aphrodisiaques naturels, Ed. Favre (2000)

# Christian Rätsch, Les plantes de l'amour, Ed. du Lézard (2000)

# E. Tomasini, Le guide pratique des aphrodisiaques naturels, De Vecchi (2006)
# André Stern, Le guide pratique des aphrodisiaques, Axiome (2003)
# Maït Foulkes, La cuisine aphrodisiaque, Philippe Picquier (1998)
# Franck Spengler , La cuisine des amants , Collection J'ai lu (2006)
# Christiane Jean  , hot cuisine 100 recettes aphrodisiaques Minerva (2003)
# Bernard Planche , la cuisine amoureuse des grands chefs  ,Mango  ( 2004)
# Gérard de Villiers , la cuisine aphrodisiaque de SAS, Vauvenargues ( 2004)
# Pierre Chavot , les piments du désirs , Epicuria (2002)
# Michel Chevrier , La cuisine d'Aphrodite , Guy Saint Jean Editeur (1996)
# Max de Roche , Les menus plaisirs (1999)
# Jean Michel Asselin , Vingt recettes pour accomoder plantes et plaisirs , Didier Richard (2005)
# Anne Dufour et Danièle Festy , Aphrodisiaques mode d'emploi , Marabout ( 2004)
# Jean Nesor , La table chaude
# Serge Safran , L'amour Gourmand libertinages gastronomiques au XVIII siécle
#
Odile Godard , Cuisine d'amour en Méditerranée
#
Michel Vidoudez , la cuisine des sens  , Cabedita (2003)


Voir les 0 commentaires - Ecrire un commentaire
Dimanche 25 mars 7 25 /03 /Mars 15:54

Publié dans : poémes, citations érotiques voir porno entre aut
" Si la femme savait ce que le cèleri fait à l'homme, elle irait en chercher de Paris à Rome."

Madame de POMPADOUR

les femmes seront d'ailleurs ravies d'apprendre qu'en outre une goutte de  l 'huile essentielle de cèleri dans leur crême de beauté agira contre les taches disgracieuses qui viennent avec l'âge .
Voir les 1 commentaires - Ecrire un commentaire
Dimanche 25 mars 7 25 /03 /Mars 15:37

Publié dans : conseils de lecture
Il est intéressant ,parfois, de sortir de la presse à grand tirage vecteur de la pensée unique et de s'intéresser aux revues confidentielles . Ainsi au mois de février j'ai relevé dans une revue intitulé   "Les archives des temps médiévaux " un numéro spécial consacré à la sexualité au Moyen age . Avec de nombreux articles sur les sortilèges et philtres d'amour  ( qui témoignent d'une connaissance oubliée des plantes), les enchantements du corps aux temps barbares ( pas si barbares que ça d'ailleurs ) , les condamnations de l'église , les positions interdites , l'homosexualité , la bestialité .... Avec de très belles et intéressantes illustrations ...!
Voir les 0 commentaires - Ecrire un commentaire
Samedi 24 mars 6 24 /03 /Mars 13:56

Publié dans : poémes, citations érotiques voir porno entre aut
Voici une pierre qui entre désormais dans ma composition alchimique : la pierre de soleil
. Pierre orange, ses reflets métalliques sont dus à des inclusions de goethite et d'hématite. La pierre de soleil réchauffe, rassure et revitalise l'organisme. Comme la TOPAZE IMPERIALE et la CORNALINE, elle rayonne la joie et l'optimisme, apporte énergie et tonus.
La pierre de lune ( ma signature lorsque adolescent je signais mes poémes ) quand à elle
stimule l'aspect féminin (YIN) de notre nature. La pierre de lune harmonise le système hormonal et apporte son équilibre à tous les fluides du corps

Je dédie ce merveilleux poéme d'Octavio Paz  intitulé "Pierre de soleil " à toutes les femmes et à chacune d'elle en particulier, comme un élément du grand hologramme universel (Tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut donc le centre et la périphérie ne sont qu'un)


"un saule de cristal, un peuplier d'eau sombre,
un haut jet d'eau que le vent arque,
un arbre bien planté mais dansant,
un cheminement de rivière qui s'incurve,
avance, recule, fait un détour
et arrive toujours:
                              un cheminement calme
d'étoile ou de printemps sans hâte,
une eau aux paupières fermées
qui jaillit toute la nuit en prophéties,
unanime présence en houle,
vague après vague jusqu'à tout recouvrir,
verte souveraineté sans crépuscule
comme l'éblouissement des ailes
quand elles s'ouvrent dans le milieu du ciel,


un cheminement entre les épaisseurs
des jours futurs et du funeste
éclat du malheur comme un oiseau
pétrifiant la forêt par son chant
et les félicités imminentes
entre les branches qui s'évanouissent,
heures de lumière que grignotent déjà les oiseaux,
présages qui s'échappent de la main,


une présence comme un chant soudain,
comme le vent chantant dans l'incendie,
un regard qui retient en suspend
le monde avec ses mers et ses montagnes,
corps de lumière filtré par une agate,
jambes de lumière, ventre de lumière, baies,
roche solaire, corps couleur de nuage,
couleur du jour rapide qui bondit,
l'heure scintille et prend corps,
le monde, oui, il est visible par ton corps,
il est transparent grâce à ta transparence,


je vais entre des galeries de sons,
je flue entre les présences résonnantes,
je vais au travers les transparences comme un aveugle,
un reflet m'efface, je nais dans un autre,
ô forêt de piliers enchantés,
sous les arcs de la lumière je pénètre
les couloirs d'un automne diaphane,


je vais au travers ton corps comme par le monde,
ton ventre est une place ensoleillée,
tes seins sont deux églises où l'on célèbre
le sang et ses mystères parallèles,
mes regards te couvrent comme du lierre,
tu es une ville que la mer assiège,
une muraille que la lumière divise
en deux moitiés de couleur pêche,
un lieu de sel, de roches et d'oiseaux
sous la loi du midi ébahi,


vêtue par la couleur de mes désirs
comme ma pensée tu vas nue,
je vais au travers tes yeux comme par l'eau,
les tigres boivent le rêve de ces yeux,
le colibri se brûle dans ces flammes,
je vais au travers ton front comme par la lune,
comme le nuage au travers ta pensée,
je vais au travers ton ventre comme par tes rêves,


ta jupe de maïs ondule et chante,
ta jupe de cristal, ta jupe d'eau,
tes lèvres, tes cheveux, tes yeux,
toute la nuit tu es pluie, tout le jour
tu ouvres ma poitrine avec tes doigts d'eau,
tu fermes mes yeux avec ta bouche d'eau,
sur mes os tu es pluie, dans ma poitrine
un arbre liquide creuse des racines d'eau,


je vais au travers tes formes comme par un fleuve,
je vais au travers ton corps comme par une forêt,
comme par un sentier dans la montagne
qui se termine en un abîme abrupt
je vais au travers tes pensées effilées
et à la sortie de ton front blanc
mon ombre précipitée se brise,
je recueille mes fragments un à un
et je poursuis sans corps, je cherche à tâtons,


couloirs sans fin de la mémoire,
portes ouvertes vers un salon vide
où pourrissent tous les étés,
les bijoux de la soif brillent tout au fond,
visage évanoui dès que je me le remémore,
main qui s'effrite si je la touche,
cheveux d'araignées en tulmute
sur des sourires d'il y a tant d'années,


à la sortie de mon front je cherche,
je cherche sans trouver, je cherche un instant,
un visage d'éclair et d'orage
courant entre les arbres nocturnes,
visage de pluie dans un jardin d'obscurités,
eau tenace qui flue à mon côté,


je cherche sans trouver, j'écris en tête à tête
il n'y a personne, tombe le jour, tombe l'année,
je tombe dans l'instant, je tombe au fond,
invisible chemin sur des miroirs
qui répètent mon image brisée,
je marche depuis des jours, instants cheminés,
je marche sur les pensées de mon ombre,
je marche sur mon ombre en quête d'un instant,


je cherche une date vive comme l'oiseau,
je cherche le soleil dès cinq heures du soir
tempéré par les murs de brique rouge:
l'heure mûrissait ses grappes
quand elle s'ouvrait sortaient les jeunes filles
de son entraille rosée et elles s'éparpillaient
parmi les cours dallées du collège,
haute comme l'automne elle cheminait
enveloppée par la lumière sous l'arcade
et l'espace en l'entourant l'habillait
d'une peau plus dorée et transparente,


tigre couleur de lumière, cerf brun
dans les environs de la nuit,
j'ai entrevu une jeune fille penchée
sur les balcons verts de la pluie,
adolescent visage innombrable,
j'ai oublié ton nom, Mélusine,
Laure, Isabelle, Perséphone, Marie,
tu as tous les visages et aucun,
tu es toutes les heures et aucune,
tu ressembles à l'arbre et au nuage,
tu es tous les oiseaux et un astre,
tu ressembles au tranchant de l'épée
et à la coupe de sang du bourreau,
lierre qui avance, enveloppe et déracine
l'âme et la divise d'elle-même,


écriture de feu sur le jade,
crevasse dans la roche, reine des serpents,
colonne de vapeur, source dans le roc,
cirque lunaire, pic des aigles,
grain d'anis, épine minuscule
et mortelle qui donne des peines immortelles,
bergère des vallées sous-marines
et gardienne de la vallée des morts,
liane qui pend au bord du précipice,
plante grimpante, plante vénéneuse,
fleur de résurrection, raisin de vie,
dame de la flûte et de l'éclair,
terrasse du jasmin, sel dans la plaie,
bouquet de roses pour le fusillé,
neige en août, lune de l'échafaud,
écriture de la mer sur le basalte,
écriture du vent dans le désert,
testament du soleil, grenade, épi,


visage en flammes, visage dévoré,
adolescent visage persécuté
années fantômes, jours circulaires
qui donnent dans la même cour, sur le même mur,
l'instant brûle et ils sont un seul visage
les successifs visages de la flamme,
tous les noms sont un seul nom,
tous les visages sont un seul visage,
tous les siècles sont un seul instant
et pour des siècles et des siècles
une paire d'yeux ferme le passage au futur,


il n'y a rien face à moi, rien qu'un instant
racheté cette nuit, contre un rêve
d'union d'images rêvées,
durement sculpté contre le rêve,
arraché au rien de cette nuit,
à bout de bras, soulevé lettre à lettre,
tandis que le temps se jette dehors
et il cogne aux portes de mon âme
ce monde avec son horaire sanguinaire,


un instant, un instant seulement tandis que les villes,
les noms, les saveurs, le vécu,
s'effritent sur mon front aveugle,
tandis que la pesanteur de la nuit
humilie ma pensée et mon squelette,
et mon sang circule plus lentement
et mes dents se gâtent et mes yeux
s'embrument et les jours et les ans
accumulent leurs horreurs vides,


tandis que le temps ferme son éventail
et qu'il n'y a rien derrière ses images
l'instant s'abîme et surnage,
entouré de mort, menacé
par la nuit et son lugubre bâillement,
menacé par le brouhaha
de la mort vivace et masquée
l'instant s'abîme et se pénètre,
comme un poing qui se serre, comme un fruit
qui mûrit vers l'intérieur de lui-même
et lui-même se boit et se répand
l'instant translucide se ferme
et mûrit vers l'intérieur, pousse en racines,
croit à l'intérieur de moi, m'occupe entièrement,
son feuillage délirant m'expulse,
mes pensées seulement sont ses oiseaux,
son mercure circule par mes veines,
arbre mental, fruits saveur de temps,


ô vie à vivre et déjà vécue,
temps qui revient en une marée
et se retire sans tourner le visage,
ce qui s'est passé n'est pas mais commence à être
et silencieusement se jette
en un autre instant qui s'évanouit:


face au soir de salpêtre et de pierre
armée de couteaux invisibles
d'une rouge écriture indéchiffrable
tu écris sur ma peau et ces plaies
comme un vêtement de flammes me recouvrent,
je brûle sans me consumer, je cherche l'eau
et dans tes yeux il n'y a pas d'eau, ils sont de pierre,
et tes seins, ton ventre, tes hanches
sont de pierre, ta bouche a un goût de poussière,
ta bouche a un goût de temps empoisonné,
ton corps a un goût de puits condamné,
passage de miroirs que répètent
les yeux de l'assoiffé, passage
qui revient toujours à son point de départ,
et tu me conduis, aveugle, par la main
à travers ces galeries obstinées
jusqu'au centre du cercle et tu surgis
comme un éclat qui se fige en hache,
comme une lumière écorchée, fascinante
comme l'échafaud du condamné,
flexible comme le fouet et svelte
comme l'arme soeur de la lune,
et tes paroles tranchantes creusent
ma poitrine et me dépeuplent et me vident,
un à un, tu arraches mes souvenirs,
j'ai oublié mon nom, mes amis
grondent parmi les porcs ou pourrissent
mangés par le soleil dans un fossé,


il n'y a rien en moi qu'une large plaie,
un creux que jamais personne ne fouille,
présent sans fenêtres, pensée
qui revient, se répète, se reflète
et se perd dans sa propre transparence,
conscience transpercée par un oeil
qui se regarde se regarder jusqu'à se noyer
de clarté:
               moi j'ai vu ton atroce écaille,
Mélusine, briller, verdâtre, à l'aube,
tu dormais enroulée dans les draps
et au réveil tu as crié comme un oiseau
et tu es tombée sans fin, cassée et blanche,
rien n'est resté de toi, rien que ton cri
et à la fin des siècles je me découvre
avec de la toux et une mauvaise vue, mélangeant
de vieilles photos:
                         il n'y a personne, tu n'es personne,
une montagne de cendres et un balai,
un couteau ébréché et un plumeau,
une peau pendue à quelques os,
une grappe déjà sèche, un trou noir
et dans le fond du trou les deux yeux
d'une enfant noyée d'il y a mille ans,


regards enterrés dans un puits,
regards qui nous voient depuis le début des temps,
regard enfant de la mère vieille
qui voit dans le fils grand un père jeune,
regard mère de la fille solitaire
qui voit dans le père grand un fils enfant,
regards qui nous regardent depuis le fond
de la vie et sont les pièges de la mort
- où est l'envers: tomber dans ces yeux
est-ce revenir à la vie véritable?


tomber, revenir, me rêver et que me rêvent
d'autres yeux futurs, une autre vie,
d'autres nuages, mourir d'une autre mort!
- cette nuit me suffit, et cet instant
qui n'en finit pas de s'ouvrir et de me révéler
où j'étais, qui je fus, comment tu t'appelles,
comment moi je m'appelle:
                                  pouvais-je bâtir des plans
pour l'été -et tous les étés-
à Christopher Street, il y a dix ans,
avec Phyllis qui avait deux fossettes,
où les moineaux buvaient la lumière?,
sur la place de la Réforme Carmen me disait-elle
"l'air ne pèse rien, ici c'est toujours octobre"
ou l'aurait-elle dit à l'autre que j'ai perdu
ou l'aurais-je inventé et personne ne me l'a dit?,
aurais-je marché dans la nuit d'Oaxaca,
immense et vert foncé comme un arbre,
parlant seul comme le vent fou
et en arrivant à ma chambre -toujours une chambre-
les miroirs ne m'auraient-ils pas reconnu?
depuis l'hôtel Vernet nous avons vu l'aube
danser avec les châtaigners -"il est déjà très tard"
disais-tu en te peignant et moi, aurais-je vu
des taches sur le mur sans rien dire?,
sommes-nous montés ensemble à la tour, avons-nous vu
tomber le soir depuis le récif?,
avons-nous mangé des raisins à Bidart?, avons-nous acheté
des gardénias à Perote?,
                                  noms, places,
rues après rues, visages, marchés, rues,
gares, un parc de stationnement, chambres seules,
taches sur le mur, quelqu'un qui se peigne,
quelqu'un qui chante à mes côtés, quelqu'un qui s'habille,
chambres, endroits, rues, noms, chambres,


Madrid, 1937,
sur la Place de l'Ange les femmes
cousaient et chantaient avec leurs enfants,
et l'alarme sonna et fusèrent les cris,
les maisons s'agenouillaient dans la poussière,
tours fendues, fronts sculptés
et l'ouragan des moteurs, imagine:
les deux se dénudèrent et s'aimèrent
pour défendre notre portion d'éternité,
notre ration de temps et de paradis,
toucher notre racine et nous recouvrer,
recouvrer notre hérédité arrachée
par des voleurs de vie d'il y a mille siècles,
les deux se dénudèrent et s'embrassèrent
parce que les nudités enlacées
bondissent par-dessus le temps et sont invulnérables,
rien ne les touche, elles reviennent au commencement,
il n'y a pas de toi ni de moi, pas de demain, pas d'hier ni de noms,
la vérité des deux en un corps et une âme seulement,
ô être total...
                 chambres à la dérive
entre des villes qui vont à pic,
chambres et rues, noms comme des plaies
la chambre avec fenêtre donne vers d'autres chambres
avec le même papier décoloré
où un homme en chemise lit le journal
où repasse une femme, la chambre claire
que visitent les branches d'un pêcher;
l'autre chambre: dehors il pleut toujours
et il y a une cour et trois enfants oxydés
les chambres sont des vaisseaux qui se bercent
dans une baie de lumière; ou des sous-marins:
le silence s'espace en vagues vertes,
tout ce que nous touchons devient phosphorescent;
mausolées de luxe, déjà rongés
les portraits, déjà rongés les tapis;
trappes, cellules, cavernes enchantées,
volières et chambres numérotées,
tous se transfigurent, tous s'envolent,
chaque moulure est nuage, chaque porte
donne sur la mer, sur les champs, sur l'air, chaque table
est un festin; fermés comme des coquillages
le temps inutilement les assiège,
il n'y a pas de temps, non, ni de mur: l'espace, l'espace
ouvre sa main, choisis cette richesse,
coupe les fruits, mange une tranche de vie,
étends-toi au pied de l'arbre, bois l'eau!


tout se transfigure et devient sacré,
c'est le centre du monde en chaque chambre,
c'est la première nuit, le premier jour,
le monde naît quand deux s'embrassent,
goutte de lumière née des entrailles transparentes
la chambre comme un fruit s'entrouvre
ou explose comme un astre taciturne
et les lois rongées par les rats,
les grilles des banques et des prisons,
les grilles de papier, les fils de fer barbelés,
les timbres et les épines et les piquants,
le sermon monocorde des armes,
le scorpion mielleux avec un bonnet,
le tigre avec un haut de forme, président
du Club Végétarien et de la Croix Rouge,
l'âne pédagogue, le crocodile
devenu rédempteur, père des peuples,
le Chef, le requin, l'architecte
de l'avenir, le porc en uniforme,
le fils béni de l'Eglise
qui lave sa noire dentition
avec de l'eau bénite et prend des cours
d'anglais et de démocratie, les parois
invisibles, les masques pourris
qui divisent l'homme des hommes,
contre l'homme de lui-même,
                                          ils s'abattent
en un instant immense et nous entrapercevons
notre unité perdue, la détresse
d'être des humains, la gloire d'être des humains
et de partager le pain, le soleil, la mort,
l'oubli effrayant d'être des vivants;


aimer c'est combattre, si deux s'embrassent
le monde change, ils incarnent les désirs,
la pensée incarnée, des ailes poussent
au dos de l'esclave, le monde
est réel et tangible, le vin est vin,
le pain retrouve le goût du pain, l'eau est eau,
aimer c'est combattre, c'est ouvrir des portes,
c'est en finir enfin d'être fantôme avec un matricule
à perpétuité condamné aux chaînes
par un maître sans visage;
                                      le monde change
si deux se regardent et se reconnaissent,
aimer c'est se dénuder des noms:
³laisse-moi être ta putain² ,sont les mots
d'Héloïse, mais il céda aux lois,
la prit pour épouse et en prime
on finit par le castrer;
                                 mieux vaut le crime
les amants suicidés, l'inceste
des frères comme deux miroirs
amoureux de leur ressemblance,
mieux vaut manger le pain envenimé,
l'adultère dans des lits de cendre,
les amours féroces, le délire,
le lierre empoisonné, le sodomite
qui porte un oeillet à la boutonnière
un crachat, mieux vaut être lapidé
sur les places publiques que laisser se retourner la roue du destin
qui presse jusqu'à la pulpe la substance de la vie,
l'éternité se change en heures creuses,
les minutes en prisons, le temps
en monnaie de cuivre et en merde abstraite;


mieux vaut la chasteté, fleur invisible
qui se balance dans les tiges du silence,
ce difficile diamant des saints
qui filtre les désirs, rassasie le temps,
noces de la quiétude et du mouvement,
la solitude chante dans sa corolle,
chaque heure est un pétale de cristal,
le monde se dépouille de ses massacres
et en son centre, vibrante transparence,
celui qu'on nomme Dieu, l'être sans nom,
se contemple dans le rien, l'être sans visage
émerge de lui-même, soleil d'entre les soleils,
plénitude d'entre les présences et les noms;


je poursuis mes divagations, chambres, rues,
je marche à tâtons au travers les couloirs
du temps et je gravis et descends ses marches
et ses murs, je tâtonne et ne bouge pas,
je reviens d'où j'ai commencé, je cherche ton visage,
je marche au travers les rues de moi-même
sous un soleil sans âge, et toi à mes côtés
tu marches comme un arbre, comme un fleuve
tu marches et me parles comme un fleuve,
tu croîs comme un épi entre mes mains,
tu frémis comme un écureuil entre mes mains,
tu voles comme mille oiseaux, ton rire
m'a couvert de mousse, ta tête
est un astre si petit entre mes mains,
le monde reverdit si tu souris
en mangeant une orange,
                                      le monde change
si deux, vertigineux et enlacés,
tombent dans l'herbe: le ciel descend,
les arbres s'élancent, l'espace
seul est lumière et silence, seul l'espace
s'ouvre dans la pupille de l'oeil,
passe la blanche tribu des nuages,
le corps rompt les amarres, l'âme s'élance,
nous perdons nos noms et flottons
à la dérive entre le bleu et le vert,
temps total où rien ne se passe
rien que son propre passage heureux,


rien ne se passe, tu te tais, tu cilles des paupières
(silence: un ange a traversé cet instant
grand comme la vie de cent soleils),
rien ne se passe, seulement ce cillement?
- et le festin, le désert, le premier crime,
la mâchoire de l'âne, le bruit opaque
et le regard incrédule du mort
en tombant dans la surface cendrée,
Agamemnon et son beuglement immense
et le cri répété de Cassandre
plus fort que les cris des vagues,
Socrate enchaîné (le soleil naît, mourir
est se réveiller: ³Criton, un coq
pour Esculape, et me voilà guérit à vie²);
le chacal qui déserta entre les ruines
de Ninive, l'ombre qui vit Brutus
avant la bataille, Moctezuma
dans le lit d'épines de son insomnie,
le voyage dans la grande route vers la mort
- le voyage interminable, mais raconté
par Robespierre minute après minute,
sa mâchoire cassée entre les mains -,
Churruca dans sa barrique telle un trône
écarlate, les pas déjà comptés
de Lincoln en sortant au théâtre,
le rôle de Trotski et ses gémissements
de sanglier, Madère et son regard
auquel nul n'a répondu: pourquoi me tuent-ils?,
les injures, les soupirs, les silences
du criminel, le saint, le pauvre diable,
cimetière de phrases et d'anecdotes
que les chiens rhétoriques fouillent,
l'animal qui meurt et le sait,
savoir commun, inutile, bruit obscur
de la pierre qui tombe, le son monotone
des os brisés dans le combat
et la bouche d'écume du prophète
et son cri et le cri du bourreau
et le cri de la victime...
                                 ce sont des flammes
les yeux et ce sont des flammes ce qu'ils regardent,
flamme est l'oreille, le son est flamme,
braise les lèvres et tison la langue,
le toucher et ce qu'il touche, la pensée,
et le pensé, flamme est celui qui pense
tout se consume, l'univers est flamme
il brûle ce même rien qui n'est pas rien
sinon un penser en flammes, enfin la fumée:
il n'y a ni bourreau ni victime...
                                          et le bruit
dans le soir du vendredi? et le silence
qui se couvre de signes, le silence
qui dit sans dire, il ne dit rien?,
ils ne sont rien les cris des hommes?,
il ne se passe rien quand passe le temps?,


- il ne se passe rien, seul un cillement
de soleil, un mouvement à peine, rien,
il n'y a pas de rédemption, il ne revient pas en arrière le temps,
les morts restent figés dans leur mort
et ne peuvent mourir d'une autre mort,
intouchables, cloués en leur geste,
depuis leur solitude, depuis leur mort
sans sursis ils nous regardent sans nous regarder,
leur mort c'est la statue de leur vie,
un toujours être déjà rien pour toujours,
chaque minute est rien pour toujours,
un roi fantôme régit ses battements de coeur
et ton geste final, ton dur masque
moulé sur ton visage changeant:
nous sommes le monument d'une vie
étrangère et non vécue, à peine notre


-la vie, quand fut-elle réellement notre?
quand sommes-nous réellement ce que nous sommes?
nous ne sommes jamais bien regardés, jamais nous ne sommes
en tête à tête sinon vertige et vide,
grimaces dans le miroir, horreur et vomissure,
jamais la vie est nôtre, elle est aux autres,
la vie n'est à personne, nous sommes tous
la vie -pain de soleil pour les autres,
je suis autre quand je suis, mes actes
sont davantage miens s'ils sont aussi à tous,
pour que je puisse être il me faut être autre,
sortir de moi, me chercher parmi les autres,
les autres qui ne sont pas si moi je n'existe pas,
les autres qui me donnent pleine existence,
je ne suis pas, il n'y a pas de je, toujours nous sommes autres,
la vie est autre, toujours ailleurs, très loin,
hors de toi, de moi, toujours à l'horizon,
vie qui nous dévit et nous aliène,
vie qui nous invente un visage et le pourrit,
faim d'être, ô mort, pain de tous,


Héloïse, Perséphone, Marie,
montre enfin ton visage pour que je voie
ma véritable figure, celle de l'autre,
ma figure de ce nous pour toujours à tous,
figure d'arbre et de boulanger,
de chauffeur et de nuage et de marin,
figure de soleil et de ruisseau et de Pierre et Paul,
figure de solitaire collectif,
réveille-moi, oui, je nais:
                                      vie et mort
signent un pacte en toi, dame de la nuit,
tour de clarté, reine de l'aube,
vierge lunaire, mère de l'eau mère,
corps du monde, maison de la mort,
je tombe sans fin depuis ma naissance,
je tombe dans moi-même sans toucher mon fond,
recueille-moi dans tes yeux, assemble la poussière
dispersée et réconcilie mes cendres,
attache mes os divisés, souffle
sur mon être, enterre-moi dans ta terre,
ton silence de paix vers la pensée
contre elle-même aérée;
                                      ouvre la main,
dame des moissons que sont les jours,
le jour est immortel, il s'élève, croît,
vient de naître et ne cesse jamais,
chaque jour est à naître, chaque lever de jour
est une naissance et je me réveille,
nous nous réveillons tous, il se lève
le soleil figure de soleil, Jean se réveille
avec sa figure de Jean figure de tous,
porte de l'être, réveille-moi, lève-toi,
laisse-moi voir le visage de ce jour,
laisse-moi voir le visage de cette nuit,
tout communie et se transfigure,
arc de sang, pont des battements de coeur,
emmène-moi de l'autre côté de cette nuit,
là où je suis toi nous sommes nous-mêmes,
au rein des prénoms enlacés,


porte de l'être; ouvre ton être, réveille-toi,
apprends à être aussi, moule ta figure,
travaille tes traits, sois un visage
pour regarder mon visage et qu'il te regarde,
pour regarder la vie jusque dans la mort,
visage de mer, de pain, de roche et de fontaine,
source qui dissout nos visages
dans le visage sans nom, dans l'être sans visage,
indicible présence d'entre les présences...


je veux poursuivre, aller plus loin, et je ne peux pas:
l'instant se précipite en un autre et un autre,
j'ai dormi des rêves de pierre que je n'ai pas rêvé
et à la fin des ans comme des pierres
j'ai entendu chanter mon sang emprisonné,
avec une rumeur de lumière la mer chantait,
une à une cédaient les murailles,
toutes les portes se démolissaient
et le soleil entrait en trombe par mon front,
décillait mes paupières fermées,
décollait mon être de son enveloppe,
m'arrachait à moi, me séparait
de mon sommeil rude de siècles de pierre
et sa magie de miroirs revivait
un saule de cristal, un peuplier d'eau sombre,
un haut jet d'eau que le vent arque,
un arbre bien planté mais dansant,
un cheminement de fleuve qui s'incurve,
avance, recule, fait un détour
et arrive toujours:

OCTAVIO PAZ MEXIQUE 1957


Voir les 1 commentaires - Ecrire un commentaire
Samedi 24 mars 6 24 /03 /Mars 00:18

Publié dans : poémes, citations érotiques voir porno entre aut

Obscur et froncé comme un oeillet violet,

Il respire, humblement tapi sous la mousse
Humide encor d'amour qui suit la rampe douce
Des fesses blanches jusqu'au bord de son ourlet

Des filaments pareils à des larmes de lait
ont pleuré sous l'autan cruel qui les repousse,
A travers de petits caillots de marne rousse,
Pour s'aller perdre où la pente les appelait.

Mon rêve s'aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.

C'est l'olive pâmée et la flûte caline,
Le tube d'où descend la céleste praline,
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos.

Paul Verlaine et Arthur Rimbaud
Voir les 1 commentaires - Ecrire un commentaire
Vendredi 23 mars 5 23 /03 /Mars 18:38

Publié dans : poémes, citations érotiques voir porno entre aut

En 1915,  Apollinaire est dans les tranchées et envoie à quatre mois d'intervalle le même poème à deux maîtresses différentes. Le poème porte sur les neuf portes du corps de la femme ( une intuition initiatique lorsque l'on connait les neufs portes des livres des morts Tibetains et Egyptiens ) et la différence entre les deux poèmes est l'ordre de ces portes. Dans le deuxième poème, la vulve « rétrograde à la huitième place et c'est le trou du cul qui deviendra la neuvième porte : la suprême porte ». Kundera explique ce changement de perspective qui a quand même exigé d'Apollinaire quatre mois de rêveries érotiques dans les tranchées :

« C'est le trou du cul le point miraculeux où se concentre l'énergie nucléaire de la nudité. La porte de la vulve est importante, bien sûr (bien sûr, qui oserait le nier ?), mais trop officiellement importante, endroit enregistré, classé, contrôlé, commenté, examiné, expérimenté, surveillé, chanté, célébré. La vulve : carrefour bruyant où se rencontre l'humanité jasante, tunnel par lequel passent les générations. L'unique endroit vraiment intime, c'est le trou du cul, la porte suprême ; suprême car la plus mystérieuse, la plus secrète. »

 

 

Voir les 0 commentaires - Ecrire un commentaire
Jeudi 22 mars 4 22 /03 /Mars 18:07

Publié dans : conseils huiles , plantes sensuelles aphrodisiaque
L'article sur la fontaine m'a donné l'idée d'aborder un théme que j'ai peu dévellopé jusqu'a présent : les eaux florales ou hydrolats . Je me rappelle avoir mentionné plusieurs fois leur utilisation  en vaporisation sur le corps après un massage sensuel  ( eaux florales de menthe , de sarriette ...)

Ce sont  des produits de la distillation. Les  plantes  fraîches  sont déposées dans une grande corbeille placée dans la cuve de l'alambic que l'on ferme hermétiquement.

Sous la corbeille, on chauffe de l'eau dont la vapeur, pour s'échapper, doit traverser la corbeille de plantes; la vapeur transporte avec elle les huiles essentielles; elle va se condenser en passant à travers un serpentin qui baigne dans une cuve d'eau glacée et retomber en gouttes dans l'essencier qui va recueillir ce liquide. L'huile étant plus légère que l'eau, elle flotte à la surface.

 

L'eau est chargée des substances actives de la plantes; celle-ci est recueillie précieusement et constitue l'hydrolat ou eau florale.

L'eau florale coute beaucoup moins chère que l'huile essentielle donc l'interêt de ces hydrolats se trouve aussi du point de vue économique face aux huiles essentielles qui avoisinnent le prix de l'or ( rose , jasmin , néroli ...)

 

 

 

L'eau florale est odorante mais moins puissante que l'huile essentielle , c'est un produit, doux, sans aucune toxicité, dont on peut faire son eau de toilette. On peut également utiliser les eaux de fleurs pour parfumer le bain  ou meme pour la cuisine
 Les substances actives de la plantes lui permettent de transmettre les effets bénéfiques de la plantes de manière tres douce. Plusieurs eaux florales sont nettoyantes, astringentes. On les utilise pour nettoyer la peau.Mais leur pouvoirs dépasse la seule cosmétique puisque se developpe l'hydrolathérapie ( une version douce de l'aromathérapie ).

 

Les plus connues sont  l'eau florale de rose et  de bleuets ( merveilleuse pour les yeux ) et l'eau de fleurs d'oranger ( pour la cuisine ) que vous pouvez trouver dans n'importe quelle grande surface.

Mais je vous incite ici a en  découvrir  d'autres moins connues et pleine de sensualités  : Menthe poivrée , sarriette , que j'ai déja cité mais aussi canelle , cédre, géranium ,jasmin , néroli, verveine, vetiver , santal , ravensare aromatique , inule odorante , immortelle.... ( pour les propriétés des plantes reportez vous aux articles que j'ai fait sur beaucoup d'entre elles en rubrique conseil )

En vaporisation apres un massage sensuel  et lorsque ces  longs preliminaires auront tant fait monter la chaleur interne et l'excitation  pour apaiser sensuellement les organes sexuels trop sollicités tout en les régénérant avec douceur : faites l'essai des hydrolats aromatiques dans vos jeux sensuels

 

Quant à l'eau florale de verge d'or , messieurs ne rêvez pas, si elle nettoie la peau en profondeur, la plante n'a pas les vertues que laisse imaginer son nom pour magnifier votre sexe , mais bien pour son pouvoir diurétique , elle fait pisser...tout simplement


Voir les 1 commentaires - Ecrire un commentaire
Jeudi 22 mars 4 22 /03 /Mars 17:11

Publié dans : masseursensuel
Pendant ses vacances Charnelle avait pensé à la réalisation d'un nouveau fantasme . Comme elle me l'avait confié je me suis arrangé pour que, hier soir , elle puisse avoir la surprise de sa réalisation . C'est ainsi que je l'ai préparé , assise sur un fauteuil , en lui bandant les yeux  ( la photo ici c'est juste avant de la voiler )

Mais quelle était donc ce fantasme et cette surprise ? vous le saurez bientot , mais je vais la laisser le dévoiler à sa maniere sur son blog en premier lieu
Donc pour l'instant , juste la photo d'avant la séance  et les photos d'après , celles que nous avons faites au petit  matin pour rafraichir ses orifices avec cette jolie fontaine lumineuse de calcite  orangée dans laquelle j'avais versé quelques gouttes d'huile essentielle de menthe poivrée et d'eucalyptus radié . L'eau lumineuse et fraiche , toute ionisée, comme sortant d'un source ,  venait lécher son intimité encore gonflée des excés de plaisirs de la soirée.Son fantasme étant osé , je peux vous promettre quelques photos tres hot de ce qui s'est passé.



Voir les 2 commentaires - Ecrire un commentaire
Lundi 19 mars 1 19 /03 /Mars 16:44

Publié dans : massages en photos, videos ...
Voilà une photo toute simple d'un massage realisé vendredi dernier avec un couple dont c'était la premiére expérience . La photo envoyée par monsieur permettra certainement à madame de se voir pour la premiére fois exposée de cette manière et certainement d'envisager bien davantage compte tenu de ses qualités naturelles de plaisir à se laisser voir , toucher , gouter en se laissant aller  . Une trés belle femme que j'aurai certes beaucoup de gourmandise à revoir pour de nouvelles sensations  .... peut être avec Charnelle pour un massage à 4 mains ?...
Et peut être cet article  lui donnera t'il l'envie de mettre d'autres photos de notre séance de vendredi ?.Vous pouvez toujours l'y encourager avec vos commentaires
Voir les 5 commentaires - Ecrire un commentaire
Jeudi 15 mars 4 15 /03 /Mars 12:05

Publié dans : massage : mots et ressentis de femmes

par avoir les commentaires de l'intéressée cliquez sur la premiere photo

Voir les 0 commentaires - Ecrire un commentaire
Mardi 13 mars 2 13 /03 /Mars 16:46

Publié dans : accessoires de massages sensuels

J'ai hate qu'elle essaye ces nouveaux jouets en bois
 en provenance de la foret des plaisirs
fait spécialement pour Charnelle  par le lutin des montagnes
les prochaines photos  dans l'action du massage  que je lui ferait avec ....
devinez lequel j'appelerai "Hollywood " et pourquoi ?
Voir les 2 commentaires - Ecrire un commentaire
Lundi 12 mars 1 12 /03 /Mars 20:51

Publié dans : accessoires de massages sensuels

S'il y a d'autres fabricants ou distributeurs de sex toys qui veulent nous faire tester ou

illustrer leurs jouets nous sommes preneurs !!

Merci a evresse.com pour son petit cadeau à Charnelle . Elle a pas mal joué avec ces derniers jours...avec de l'eau tiéde .... quelques goutttes d'huiles essentielles d'ylang ...

Voir les 3 commentaires - Ecrire un commentaire
Dimanche 11 mars 7 11 /03 /Mars 10:16

Publié dans : accessoires de massages sensuels
Avec Charnelle,  nous avons essayé l'éponge de massage vibrante envoyé gracieusement par le site e-vresse.com . Nous avons fais quelques photos , malheureusement pour ma part j'ai oublié de les prendre avec moi . Donc en attendant Lundi pour en mettre quelques unes en ligne , je vous renvois vers le blog de Charnelle qui vient d'en publier trois :
pour y acceder cliquez sur le sexe de charnelle sur la photo ci dessus
la photo ci dessous quant à elle vous menera directement sur la partie de l'album photo de charnelle qui est actuellement disponible

Voir les 0 commentaires - Ecrire un commentaire
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés