Une gravure française du 17e siècle montre un homme et une dame buvant du chocolat. Un négrillon enturbanné porte un plateau, tandis qu'une servante au sourire ambigu actionne avec dextérité un moulinet dans une chocolatière. La dame, fort coquette, regarde effrontément son partenaire. La légende est on ne peut plus explicite : " Ce jeune cavalier et cette belle dame se régalent de chocolat. Mais l'on voit dans leurs yeux une si vive flamme qu'on croit qu'il leur faudrait un mets plus délicat ". Une estampe allemande du siècle suivant montre un couple visiblement amoureux : l'homme est assis à une table et tient de la main gauche une tasse de chocolat, les yeux levés vers sa compagne, penchée vers lui et dévoilant la pointe de ses seins rebondis et approchant sa sous tasse. La légende dit : le chocolat délectable à boire, fructueux dans ses effets. La légende est : " le chocolat, délectable à boire, fructueux dans ses effets ". Six vers disent : " Voici un breuvage venu des mondes lointains, excellemment choisi, sans doute, pour l'amour le plus intime. Il excite le courage, renouvelle la vigueur. Buvez mon amour, et j'en profiterai aussi . Je vous l'offre avec mon cœur, car nous devons encore des héritiers au monde à venir. "

Nicolas Lemery dans son Traité des aliments paru en 1702 " où l'on trouve la différence et le choix qu'on doit faire de chacun d'eux, les bons et les mauvais effets qu'ils peuvent produire " écrit à propos qu chocolat : " Ses propriétés stimulantes sont propres à exciter les ardeurs de Vénus. " Parmi les nombreux mets réputés propices aux joutes amoureuses, le chocolat figure en bonne place. Et cela d'autant plus qu'on lui attribue un autre qualité ; le docteur Blégny écrit en 1712 : " Ceux qui auront le malheur de se trouver atteint de la plus universelle des maladies galantes y trouveront les éclaircissements nécessaires pour leur consolation. "

Les favorites des rois croient aux vertus aphrodisiaques du chocolat et en abusent pour se stimuler, ou en offrent à leurs amants pour améliorer leurs performances. Madame de Pompadour à qui Louis XV reproche d'être " froide comme une macreuse " boit des quantités de chocolat mélangé à de l'ambre gris. L'association de deux aphrodisiaques renommés, le cacao et l'ambre gris, est alors renommée car Brillat-Savarin lui aussi vante les vertus toniques du " chocolat des affligés ", fortement ambré.

Le marquis de Sade se retrouve emprisonné pour avoir offert à des jeunes femmes des pastilles de chocolat fourrées à la cantharide.

Voilà donc quelques informations qui , un fois que les enfants seront couchés épuisées par la quête des oeufs en chocolats dans le jardin  pourraient inciter quelques couples à la douceur et à la volupté d'un massage au chocolat.Pour la préparation vous l'aurez donc compris pas de sucre mais des épices auxquels je vous suggère d'ajouter quelques gouttes d'huiles essentielles de canelle ( pas trop , risques de brulures ), de muscade et de poivre noir. Massez vous et dégustez vous , vous aurez là , le meilleur des antidépresseurs

Cela me rappelle d'ailleurs que Charnelle avait trouvé une peinture de corps chocolatée ( Shunga .com ) pour laisser votre âme d'artiste peindre des poémes amoureux sur le corps de votre partenaire ... Nous avions bien quelques photos mais je ne les retrouve plus

Bonnes Paques!!!

Dans le langage des fleurs elle veut dire " vous occupez mes pensées " . Dans la symbolique médiévale, c'est la "fleur de la Trinité", par allusion à ses trois couleurs (or pour le Père, blanc pour le Fils, violet pour le Saint-Esprit). De la même famille que la Violette, la Pensée sauvage a toujours été réputée pour ses effets bénéfiques sur les peaux grasses.Astringente et dépurative elle se marie bien avec l'huile de bardane. c'est une fleur fragile qui se fane vite. Mignonne allons voir si la rose
(...Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil
Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! las ses beautez laissé cheoir !
Ô vrayment marastre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !

Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vostre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté.)....times fly....carpe diem!!!

Homme
Tu as regardé la plus triste la plus morne de toutes les fleurs de la terre
Et comme aux autres fleurs tu lui as donné un nom
Tu l'as appelée Pensée.
Pensée
C'était comme on dit bien observé
Bien pensé
Et ces sales fleurs qui ne vivent ni ne se fanent jamais
Tu les as appelées immortelles...
C'était bien fait pour elles...
Mais le lilas tu l'as appelé lilas
Lilas c'était tout à fait ça
Lilas... Lilas...
Aux marguerites tu as donné un nom de femme
Ou bien aux femmes tu as donné un nom de fleur
C'est pareil.
L'essentiel c'était que ce soit joli
Que ça fasse plaisir...
Enfin tu as donné les noms simples à toutes les fleurs simples
Et la plus grande la plus belle
Celle qui pousse toute droite sur le fumier de la misère
Celle qui se dresse à côté des vieux ressorts rouillés
A côté des vieux chiens mouillés
A côte des vieux matelas éventrés
A côté des baraques de planches où vivent les sous-alimentés
Cette fleur tellement vivante
Toute jaune toute brillante
Celle que les savants appellent Hélianthe
Toi tu l'as appelée soleil
...Soleil...
Hélas! hélas! hélas et beaucoup de fois hélas!
Qui regarde le soleil hein?
Qui regarde le soleil?
Personne ne regarde plus le soleil
Les hommes sont devenus ce qu'ils sont devenus
Des hommes intelligents...
Une fleur cancéreuse tubéreuse et méticuleuse à leur boutonnière
Ils se promènent en regardant par terre
Et ils pensent au ciel
Ils pensent... Ils pensent... ils n'arrêtent pas de penser...
Ils ne peuvent plus aimer les véritables fleurs vivantes
Ils aiment les fleurs fanées les fleurs séchées
Les immortelles et les pensées
Et ils marchent dans la boue des souvenirs dans la boue des regrets
Ils se traînent
A grand-peine
Dans les marécages du passé
Et ils traînent... ils traînent leurs chaînes
Et ils traînent les pieds au pas cadencé...
Ils avancent à grand-peine
Enlisés dans leurs champs-élysées
Et ils chantent à tue-tête la chanson mortuaire
Oui ils chantent
A tue-tête
Mais tout ce qui est mort dans leur tête
Pour rien au monde ils ne voudraient l'enlever
Parce que
Dans leur tête
Pousse la fleur sacrée
La sale maigre petite fleur
La fleur malade
La fleur aigre
La fleur toujours fanée
La fleur personnelle...
...La pensée...