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zones érogènes

Mercredi 17 janvier 3 17 /01 /Jan 15:22

Le mot latin CERVIX  qui veut dire cou a donné cervical et cerveau et cervelle  reste utilisé aujour'hui pour désigner le col de l'utérus, le canal qui relie l'utérus au vagin

 

 

 

Le mot vient de la racine indo européenne Ker en rapport avec la tête et  la corne . Cela a donné horn (la corne) en anglais  et des mots tel que  cerf et rhinocéros. Pourquoi cerveau et cervix ont la même racine  et bien c’est pas plus bête que cela : parce qu’ils sont reliés. Et que le cervix est tout à la fois une tête ,un cou , un sas , un pertuis.

 

 

 

Le cervix est la zone érogène la méconnue des hommes. Il  fait pourtant partie des les zones érogènes primaires, dont l’excitation est  nécessaire pour la provocation de l’orgasme. Ces zones primaires  sont strictement localisées dans la région génitale. L’homme n’en  détient qu’une seule et demi : le gland du pénis ( la demi c’est la prostate ), par rapport à la femme qui en a sept : le col de l’utérus (cervix), l’anus, les lèvres de la vulve, l’urètre, le point G, le clitoris et le canal vaginal. Ces sept zones sont indépendantes, mais pourtant elles peuvent agir à l’unisson, dans une mystérieuse synergie. Ce qui parfois peut sembler suffisant,  le plus souvent ne l’est pas, les zones primaires doivent être mises en état de réceptivité maximale par la stimulation intense et prolongée des zones érogènes secondaires qui, seules, sont insuffisantes pour provoquer l’orgasme. Le clitoris se prolonge chez  la femme  par une zone qui monte au long de la paroi antérieure du vagin et est consolidée à l’autre extrémité par l’intermédiaire du point G. Cette zone érogène primaire, qui est "bifocale dans le cas de la femme, est donc une zone continue du point de vue anatomique et elle est extrêmement sensible dans le cas de certaines femmes soit naturellement ce qui est rare soit par stimulation et entraînement.  De plus, les deux extrémités peuvent être excitées indépendamment. D’où la distinction entre les orgasmes clitoridiens, clitorido-vaginaux, urinaires, anaux, cervico-utérins, totaux et vaginaux. La surface relativement grande de cette zone et sa complexité extraordinaire explique pourquoi une femme qui a subit une excision du clitoris peut pourtant arriver à l’orgasme. Cette grande surface explique aussi pourquoi la femme a besoin de stimulations et de préliminaires plus longs que l’homme pour toutes les mettre en action

 

 

 

D’autre part, tant le gland chez l’homme que le clitoris, l’urètre, le point G, le cervix, le vagin et l’anus chez la femme sont branchés directement au cerveau. Les messages sensitifs très agréables qui sont transmis et reçus utilisent un système réflexe archaïque, mais très efficace et qui se sert des muscles intermédiaires, et qui fait en sorte que l’influx énergétique remonte directement jusqu’au cerveau. De plus, il a été constaté que ce système fonctionne dans les deux sens : ainsi, le désir amoureux intense peut être activé tant à partir du cerveau vers le bas, que du bas vers le cerveau.

 

 

 

En ce qui concerne les zones érogènes secondaires, il y a trois localisations, dont le pouvoir érogène va dans le sens croissant:
 Les zones érogènes extra génitales, dont le pouvoir et la surface sont très variables d’une personne à l’autre, selon le degré d’éveil érotique et de vitalité, et qui semblent être plus réceptives dans le cas d’une femme qui a atteint l’état de Shakti lorsqu’elle pratique le tantrisme.
 Les zones érogènes para génitales (la partie inférieure de l’abdomen, le bas-ventre et la région du périnée), sont quasi-identiques tant chez les hommes que chez les femmes, et ont dans les deux cas presque la même puissance érogène.
 Les zones érogènes génitales, qui englobent l’ensemble des organes génitaux externes (les testicules, la peau qui couvre le pénis; les lèvres vulvaires, l’entrée du vagin, le pubis).

 
 

 

Mais la encore rien ne pourrait se faire si le cerveau , première zone érogène n’était pas moteur et coordinateur

 

Mais la encore rien ne pourrait se faire si le cerveau , première zone érogène n’était pas moteur et coordinateur

 

 
 

 Hippocrate, le père de la médecine fut le  premier a évoquer une correspondance entre pénis et col de l'utérus En effet lorsque vous examinez celui avec spéculum, (et je suis prêt à en faire la démonstration avec Charnelle devant un aréopage d’hommes excités, je sais qu’elle fantasme là-dessus ….)

 le cervix  se présente comme une boule de couleur rose, avec un petit orifice au milieu. Le tuyau (kaulos), doté d'un pertuis (stoma) que l'on compare au sexe masculin doit être cela : la cervix qui se trouve au fond du vagin. Son fonctionnement tel qu'il est décrit dans ces textes deviendrait incompréhensible si on l'imaginait comme le vagin lui-même. « La femme projette sa semence ( la glaire cervicale ) sur le devant du col de l'utérus, à l'endroit même où l'homme éjacule, au cours du coït » (Ps-Aristote,). Il s'agit donc du fond du vagin,  lieu,  bel et bien distingué de l'utérus et perçu dans sa concavité : c'est la partie intérieure du sexe féminin (aidoion).

 

 

 

Pour  Galien, au moyen age, présente egalement le col de l'utérus qui, avec sa structure érectile et sa « bouche » capable de se refermer hermétiquement sur l'embryon, se trouve mis en parallèle avec le pénis. Le vagin, c'est-à-dire l'espace où le col est contenu et enveloppé, correspond au prépuce. Cette lecture est  aussi celle d'un médecin du xvie siècle,  Gabriel Fallope qui donna son nom aux trompes du même nom

 

Le cervix serait donc la marque atrophiée de la femme phallique, celle dont rêve tous les hommes qui veulent se faire sodomiser par une femme, petit pénis deviendra grand énorme pour mieux t’enculer… et stimuler ta…prostate (fantasme de soumission de l’homme ) Reste que dans la réalité il reste petit et caché et marque la femme dans sa soumission et sa passivité sexuelle.

 
 

Le cervix est fragile. Il doit être manipulé avec précaution et stimulé davantage latéralement,  et de manière périphérique que directe (un peu comme le clito, d’ailleurs) a l’inverse du point G qui doit être stimulé énergiquement. D’ailleurs chez un certain nombre de femmes, il est source de douleur lorsqu’elles ont  des partenaires trop bien membrés qui appuient trop fort sur lui et manquent de douceur. Le cervix doit être la bouche (à son maximum d’ouverture lorsque la femme est dans sa période la plus fécondable) que la bouche du pénis vient embrasser délicatement, l’auguste pertuis qu’il ne pénètre jamais et dans lequel il déversera sa semence pour la procréation et qui se bouchera de manière hermétique pendant toute la grossesse dés que le remake de la création sera joué). Dans les massages les plus osées, il m’est arrivé de  masser le cervix  indirectement par un massage anal  . dans ce cas on le stimule au travers de la zone péri anale en l’amenant par une incurvation des doigts a sortir de sa grotte pour surgir au bords des lèvres ; a ce stade il est bien visible et peut même être stimulé concomitamment avec la langue

 

Mais la ou je vais le plus vous étonner dans le relation cerveau cervix  c’est que des études spectrales auditives mettant en relations les chakras  tantriques et les sons  démontreraient une sensibilité du cervix dans la zone des 3 a 6 KHz  comme le cou, juste en dessous de celle du crâne alors que  les organes lies aux deux premiers chakras sont normalement sensibles aux zones de 0, 02 a 0, 3 KHZ . Je ne sais pas trop encore quoi en déduire… à méditer


 

 (d'autres photos vont suivre)

qui est intéressé par la séance avec Charnelle ?

 


 

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Samedi 13 janvier 6 13 /01 /Jan 21:27

De belles fesses appellent toujours la caresse

pourtant c'est sur notre siége que toute les tensions s'expriment

le language populaire ne s'y trompe pas :

"en avoir plein le cul " comme en avoir plein le dos montre bien ou s'accumulent

tout ce qui nous fait mal ou qui nous rends la vie difficile

Aussi pour la rendre plus douce

rien de plus agréable que le massage des fesses

Trop larges, trop rondes, trop basses, trop molles? Rares sont celles qui aiment se regarder de dos dans une glace et pourtant mesdames soyez en sures, elles sont aimables ...

Le massage comme la féssée vous les rendront sublimes ! regardez comme l'un et l'autre profite bien a celles de Charnelle:

Pour le massage fessier :

Vos deux mains se rassemblent sur le sacrum, l'os en haut du pli fessier, enveloppent la rondeur des fesses et reviennent par les flancs en glissant à la limite du contact avec le sol, comme si vous vouliez vous glisser sous le corps et le soulever

 Vous pouvez commencer par l’effleurage des muscles fessiers et passer ensuite directement au malaxage. C’est un muscle grand et important et l’on peut tout à fait effectué des manipulations profondes. Ensuite dans un mouvement rhythmique, utilisez la technique de la hachure ou percussion rythmique sur les muscles fessier. A l’aide du bout de vos doigts faire des petits mouvements circulaires en bas du muscle fessier afin de détendre plus encore le muscle puis afin de finir agréablement et de reposé les muscles de votre partenaire ou du receveur passer à la phase d’effleurage pour finir , et répéter de l’autre côté.

Quant à la féssée : passez au blog de Charnelle docile

Elle vous dira que la féssée , bien menée peut etre tout aussi agréable que le massage et vous enmener d'une autre manière en subspace...

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Vendredi 15 septembre 5 15 /09 /Sep 19:51

Bien sur vous ne sauriez croire qu'hier nous nous sommes contentés d'un massage de la Tête et du cou . Pourtant le cou mérite qu'on s'y arrete plus qu'un instant . J'ai apprecié le commentaire de Shiga qui écrit que pour certains taoïstes le cou est le vagin de la tête .

Vous remarquerez d'ailleurs que dans la sexualité animale le cou a beaucoup d'importance. Visualisez le comportement des lions avec les lionnes  pour vous en assurer

Le cou tuteur de votre corps est le siége de  Vishuddha-Chakra, situé au niveau de la gorge ou à la base du cou,  en rapport avec le plexus laryngien et pharyngien et avec la peau.

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Mardi 29 novembre 2 29 /11 /Nov 17:15

Dans les contacts que j'ai avec les couples je m'apercois que beaucoup doutent du point " G" , et meme parfois des médecins , (ce qui est un comble) en le qualifiant de mythe . Sans remonter jusqu'a pratiques sexuelles sacrées de l'inde dravinienne  , il y plus de 4000 ans chez qui ce point etaient tout à fait connu voici une petit récapitulatif historique ,de la science moderne pour ceux qui n'accordent foi qu'aux scientifiques.En ce qui me concerne  et par ce que j'ai constaté , si toute  les femmes ne sont pas egales a ce niveau , je n'en connais pas chez qui l'eveil à ce niveau se soit montré stérile

Controverse sur le point G : 1ère partie
 
 

I - UN PEU D'HISTOIRE

Le terme "point G" ou "point de GRAFENBERG" se réfère à une petite mais très sensible zone située sur la face antérieure du vagin à environ 2 à 3 cm de son entrée.

Sa stimulation est censée produire une réaction sexuelle intense accompagnée de puissants orgasmes.

Point G

L'expression "point G" a été donnée par ADDIEGO en 1981 en hommage aux travaux du docteur GRAFENBERG, gynécologue obstétricien allemand, qui, disait-il, avait été le premier à évoquer l'existence de cette zone dès 1950.

La notion de "point G" devint rapidement populaire après la publication aux États-Unis en 1982 du livre pour grand-public d'Alice LADAS, Beverly WHIPPLE, et John PERRY "Le point G et autres récentes découvertes sur la sexualité humaine" ("The G-Spot and other discoveries about human sexuality") toujours commercialisé aux USA.

En 1989, DAVIDSON publie les résultats d'un questionnaire adressé par voie postale à 2350 femmes professionnelles de santé américaines et canadiennes.

Les réponses montrent que l'existence du point G est largement connue et acceptée (84% des réponses) tout au moins par ce groupe particulier de femmes.

Par la suite la plupart des livres parlant de sexualité reprirent cette notion comme une évidence et finirent de la populariser y compris parmi les sexologues eux-mêmes.

II - LES TRAVAUX SCIENTIFIQUES

Devant cette large acceptation l'on pourrait penser qu'il existe une grande quantité de travaux confirmant l'existence de cette structure, en précisant sa localisation, son mode de fonctionnement, ses pathologies, etc.

En fait, il n'en est rien et les études de qualité sont rares pour ne pas dire moins.

Deux types différents de recherches ont été réalisés sur le point G :

  1. analyse portant sur la réaction sexuelle à la stimulation de cette zone
  2. études portant sur l'éjaculation féminine

En effet, il existe une relation entre l'éjaculation féminine et le point G dans la mesure où les deux concepts sont mélangés dans la littérature sexuelle populaire et que certains auteurs scientifiques confondent la présence de glandes pouvant entraîner l'éjaculation féminine et le point G.

Dès maintenant la plus grande prudence s'impose face aux répercussions négatives possibles de certains concepts physio-pathologiques mal établis.

Ainsi, pour FREUD, le clitoris n'est qu'un ersatz de pénis, auquel la femme se doit de renoncer lors de l'accession à sa sexualité d'adulte.

Cette idée, aujourd'hui récusée, a entraîné des milliers de femmes à suivre les thèses de Marie BONAPARTE et à se faire mutiler.

Marie BONAPARTE

Cette égérie de FREUD faisait la promotion de l'intervention chirurgicale dite de "fixation clitoridienne" réalisée entre autres par le célèbre Professeur HALBAN.

Cette opération basée sur la section du ligament suspenseur clitoridien rapprochait le clitoris de l'entrée du vagin et était ainsi censée autoriser l'accès au seul véritable orgasme de la femme "adulte" c'est à dire vaginal...


                          
Controverse sur le point G : 2ème partie
Après avoir rappelé l'histoire du point G dans une 1 ère partie nous allons maintenant détailler les données scientifiques à notre disposition et qui appuient ce concept. 

Nous allons analyser les études sur volontaires sains et parler du phénomène de l'éjaculation féminine qui sert à certains pour justifier la réalité du point G.

II - ANALYSE DE LA RÉACTION SEXUELLE

Les études disponibles sont toutes anecdotiques (1 seul cas par exemple dans une publication de 1981) ou ne dépassent pas les quelques volontaires (11 cas avec 4 point G retrouvés en 1983 dans une autre étude soit 35% seulement des sujets).

Les conclusions de ces enquêtes sont donc difficilement acceptables en l'état d'autant qu'il s'agit d'études expérimentales réalisées en laboratoire sur des individus volontaires pour se masturber ou se laisser masturber par l'opérateur.

Nous ne savons rien sur la procédure de recrutement de ces patientes (rémunération, professionnelles du sexe, etc) qui peuvent être suspectés, sans jugement de valeur, de présenter une sexualité particulière.

L'extrapolation à la population générale doit donc être prudente et nuancée.

Dans le cadre d'une procédure de recherche scientifique, ces publications servent juste à formuler des hypothèses qui seront ou non confirmées secondairement par des études de grande envergure réalisées dans plusieurs centres de recherche indépendants les uns des autres.

Pour le point G, nous sommes loin de cet idéal.

Par exemple l'étude de 1981 (1 sujet), de 1983 (11 sujet) et les cas cités dans le livre "The G-Spot and other discoveries about human sexuality" ont été publiés par la même équipe (WHIPPLE et PERRY).

Aucune de ces études n'arrive à convaincre qu'il existe réellement une zone vaginale très ponctuelle, fréquemment retrouvée, et qui entraînerait une sensation sexuelle intense.

Bien au contraire, il semblerait que toute stimulation vaginale quel qu'en soit le lieu, correctement administrée et dans le bon contexte soit capable de déclencher une réaction sexuelle.

On peut même penser que le corps féminin contient des centaines de zones érogènes qui correctement stimulées (cou, nuque, mamelon, lobe de l'oreille, etc) peuvent permettre d'atteindre l'orgasme sans qu'il y ait réellement présence d'un organe dévolu à cette fonction.

A noter que GRAFENBERG lui-même dans sa publication originelle de 1950 ne parle pas particulièrement de l'existence d'une zone ponctuelle orgasmique vaginale.

Sa publication portait sur le comportement sexuel de certaines de ses patientes qui se procuraient des orgasmes en s'introduisant des aiguilles à chapeau dans l'urètre.

Il en avait conclu que l'urètre pouvait être une zone érogène chez certaines femmes sans y voir là la possibilité d'un point orgasmique particulier et universellement répandu.

Comment des lecteurs ultérieurs ont pu transformer cette simple description clinique d'un comportement sexuel un peu déviant en "point G" n'est pas clair.

Bref, les études cliniques, de modestes qualités statistiques, peinent à confirmer l'existence d'un point orgasmique vaginal.

Point G
 
 
Controverse sur le point G : 3ème partie
 

I - INTRODUCTION A LA 3EME PARTIE

Cette 3ème et dernière partie va présenter les données anatomiques obtenues par études, sur pièces opératoires ou par l'imagerie médicale et qui pourraient confirmer la réalité du point G.

II - LES DONNEES ANATOMIQUES

Elles existent trois sortes de données anatomiques qui pourraient avoir une relation avec le point G :
  • la prostate féminine
  • les corps érectiles
  • l'innervation vaginale

1) les glandes de SKENE ou prostate féminine

Il est connu de longue date qu'il existe deux glandes de petites tailles qui s'abouchent de part et d'autres du méat urétral appelées glandes de SKENES.

skene
Mais, on a découvert récemment qu'il existait un réseau glandulaire en réalité beaucoup plus étendu qu'on ne le pensait initialement et réparti autour et tout le long de l'urètre.

Sa structure histologique semble proche de celle de la prostate masculine.

Certains auteurs proposent d'ailleurs d'appeler ce tissu "prostate féminine" en lieu et place de l'ancien nom "glandes de Skène".

Cette idée paraît pour certains aussi ridicule que d'appeler un clitoris un pénis féminin.

Bien évidemment, il est tout à fait possible que cette prostate soit à l'origine de l'éjaculat féminin.

Cependant il y a plusieurs éléments à l'encontre d'une localisation du point G au niveau de cette structure anatomique :

  • ces glandes ne sont pas présentes chez toutes les femmes
  • elles sont diffuses et non localisées en une zone précise
  • l'éjaculation ne se résume pas à la production d'un peu de sécrétion par une structure glandulaire mais bel et bien par l'émission saccadée de liquide qui nécessite un appareil musculaire adapté
  • le tissu prostatique n'est pas une zone particulièrement érogène

2) le tissu érectile vulvo-vaginal

Des études anatomiques récentes ont confirmé la présence de tissu érectile au niveau de la partie inférieure de l'urètre et du vagin.

Cette érection serait objectivable par échographie, toujours sur de petites séries de volontaires, pendant la stimulation sexuelle.

Mais, comme pour la prostate féminine, la situation de ce tissu érectile ne correspond pas à celle du point G et ne constitue pas en lui-même une zone érogène.

3) l'innervation

Aucune étude anatomique et tissulaire n'a retrouvé le réseau de nerfs et de récepteurs sensoriels indispensable au fonctionnement d'une zone érogène comme c'est le cas pour le gland du pénis ou du clitoris.

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