Calendrier

Septembre 2024
L M M J V S D
            1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30            
<< < > >>

Présentation

  • : MASSAGES HOT: ALCHIMIE DU SEXE ET DE L'AMOUR
  • MASSAGES HOT: ALCHIMIE DU SEXE ET DE L'AMOUR
  • : photos video plaisir Amateur
  • : Blog pour adultes consacré au massage hot aux huiles essentielles aphrodisiaques pour un plaisir intense et parfois extrême, stimulant des zones érogènes endormies : la plus connue étant le point G entre autres.Des conseils et des rencontres avec sa parte
  • Partager ce blog
  • Retour à la page d'accueil
  • Contact

Texte libre

Wyylde La plus excitante des expériences de couple

Website Translation Widget

 

 

 

 


Je recherche pour l'illustration de ce blog , des photographes doués de réelles qualités artistiques pour l'illustration  d'articles de ce blog ainsi que des couples ou des femmes  qui au delà de l'expérience du massage se prêteraient  à se laisser photographier  et ainsi mettre en valeur . Lumière , noir et blanc , chaudes couleurs , mouvements ....

 

Si vous n'êtes pas photographe mais que vous prenez plaisir a exhiber votre femme avant de la mettre en mes mains pour votre plaisir et pour le sien , un rubrique est consacrée à cet effet

 

vous pouvez m'écrire en cliquant sur l'adresse ci dessous:

masseursensuel@hotmail.com

 

 


Les commentaires aux photos et aux articles sont toujours bienvenus , surtout si c'est en rapport avec le sujet et pas de la pub pour des sites payants et autres allopass auquel cas je ne les publie pas, car tous les commentaires sont modérés par mes soins donc ne vous étonnez pas de ne pas les voir apparaitre immédiatement . Je dois les valider.

Texte libre

Website Translation Widget

 

 

 

 

 




Pour en savoir plus sur moi et mes pratiques

vous pouvez naviguer au travers de ce blog de multiples façons au delà de cette page d'acceuil :

En regardant les articles d'une des manière suivante :


- par thèmes  ou catégories : ( cliquez sur le thème de votre choix sur la colonne de droite)


-  par ordre chronologique : ( cliquez sur tous les articles sur la colonne de gauche )


-en regardant les commentaires des lecteurs  : ( colonne de gauche)

N'hésitez pas à en faire d'ailleurs cela fait toujours plaisir.

 

- par date   : en cliquant sur les jours du calendrier ou en consultant les archives classées par mois  ( colonne de droite )

 

- vous pouvez aussi voir  uniquement des photos via les albums ( colonne de gauche ) ou via les images aléatoires ( colonne de droite )

 

Vous pouvez également vous inscrire à la newsletter pour recevoir les articles en email au moment de leur parution .

 

 



Pour entrer en contact avec moi 

 D'abord par email :

masseursensuel@hotmail.com

Cette adresse  est valable également  pour MSN , (pour femmes et couples exclusivement ), merci de ne pas en abuser si vous ne chercher pas de contact réel.

Précision je ne reçois pas les hommes seuls, pas plus que je ne dialogue avec eux sauf s'ils ont quelque chose a apporter ( leur savoir faire photographique, un local original par ex ... ) Je vous communiquerai ensuite un numéro de téléphone

 

 

 

Pour voir une séance type

adaptable selon  tous vos désirs en plus ou en moins

( je sais m'adapter  aux désirs de chacun )

cliquez sur le lien ci dessous :

http://masseursensuel.erog.com/article-1798534.html

Liens

Archives

Images aléatoires

  • vulves 5383
  • DSC02095
  • 20200125 201958
  • rencontres-diverses 0039
  • P1200332

poémes, citations érotiques voir porno entre aut

Samedi 21 mars 6 21 /03 /Mars 16:21

« ... cette sève merveilleuse qui enflamme les yeux de l’ homme devant la femme et ceux de la femme devant l’homme, et qui fait du corps humain. avec tous ses volumes et ses courbes, une île de béatitude où s’enivre le rêve du paradis perdu. »

La Maison aux Mille Étages,  Jan Weiss,1892-1972  ( écrivain tchèque déporté en Sibérie après la 1ère guerre mondiale , auteur de sciences fiction )

Ecrire un commentaire - Par masseursensuel
Publié dans : poémes, citations érotiques voir porno entre aut - Voir les 1 commentaires - Communauté : Sexe Passion
Vendredi 6 mars 5 06 /03 /Mars 16:23
J'étais  fier d'avoir trouvé le concept d'éjaculation végétale en caressant les arbres et en sentant la sève du printemps poindre sous l'écorce sous le soleil radieux mais en cherchant  je me suis aperçu que le concept a déjà été décrit dans " l'homme plante " par Julien Jean Offray de La Mettrie , médecin , philosophe et libertin français du XVIII ème siècle , protégé de Fréderic II de Prusse . Dans cet essai il s'attache  à  "comparer les parties des plantes avec celles de l’homme, et ce que je dis de l’homme, l’appliquer aux animaux." Il y développe d'autres comparaisons de ce type  comme l'accouchement végétal , entre autres...

J'en profite donc pour reprendre une autre citation de lui tirée , quant à elle ,de "l'art de jouir " qui révèle également un certain art alchimique du plaisir  en ne le considérant  pas égoïstement  comme propre à soit mais comme une fusion avec son environnement et la nature de sorte  que ainsi même une pluie froide devient un merveilleux massage facial , quand , pour d'autres  , elle fait rentrer les épaules et crisper les muscles de sorte qu'ils se  rendent malades :

« Tout est plaisir pour un cœur voluptueux ; tout est roses, œillets, violettes dans le champ de la Nature. Sensible à tout, chaque beauté l’extasie ; chaque être inanimé lui parle, le réveille ; chaque être animé le remue ; chaque partie de la Création le remplit de volupté. »


...
Ecrire un commentaire - Par masseursensuel
Publié dans : poémes, citations érotiques voir porno entre aut - Voir les 1 commentaires
Mercredi 25 février 3 25 /02 /Fév 18:31
Les tentures se soulevèrent et les étranges beautés qui se pressaient derrière le rideau s'avancèrent vers moi, les unes à la suite des autres.

Ce furent d'abord des tiédeurs vagues, des vapeurs mourantes d'héliotrope et d'iris, de verveine et de réséda qui me pénétrèrent avec ce charme si bizarrement plaintif des ciels nébuleux d'automne, des blancheurs phosphoriques des lunes dans leur plein, et des femmes aux figures indécises, aux contours flottants, aux cheveux d'un blond de cendre, au teint rosé bleuâtre des hortensias, aux jupes irisées de lueurs qui s'effacent, s'avancèrent, tout embaumées, et se fondirent dans ces teintes dolentes des vieilles soies, dans ces relents apaisés et comme assoupis des vieilles poudres enfermées, durant de longues années, loin du jour, dans les tiroirs de commodes à ventre.


Puis la vision s'envola et une odeur fine de bergamote et de frangipane, de moos-rose et de chypre, de maréchale et de foin qui traînait çà et là, mettant comme une de ces touches sensuelles de Fragonard, un papillotage de rose dans ce concert de fadeurs exquises, jaillit, pimpante, énamourée, cheveux poudrés de neige, yeux caressants et lutins, grands falbalas couleur d'azur et de fleur de pêcher, puis s'effaça peu à peu et s'évanouit complètement.


A la maréchale, au foin, à l'héliotrope, à l'iris, à toute cette palette de nuances lascives ou calmées, succédèrent des tons plus vifs, des couleurs enhardies, des odeurs fortes: le santal, le havane, le magnolia, les parfums des créoles et des noires.


Après les fluides légers, les glacis vaporeux, les senteurs caressantes et ensommeillées; après les roses affaiblis et les bleus mourants, après les surjets de couleurs et les réveillons des tropiques, crièrent bêtement les rabâcheries vulgaires: lourdeur des ocres, pesanteur des gros verts, épaisseur des bruns, tristesse des gris, bleuissement noir des ardoises; et de lourds effluves de seringat, de jacinthe, de portugal, rirent de toute leur face béatement radieuse, de toute leur face de beautés banales aux cheveux noirs et pommadés, aux joues laquées de rouge et plâtrées de talc, aux jupes tombant sans grâce, le long de corps veules et gras. Puis vinrent des apparitions spectrales, des enfantements de cauchemars, des hantises d'hallucination, se détachant sur des fonds impétueux, sur des fonds de vert-de-gris sulfuré, nageant dans des brumes de pistache, dans des bleus de phosphore, des beautés affolées et mornes, trempant leurs appas étranges dans la sourde tristesse des violets, dans l'amertume brûlante des orangés, des femmes d'Edgar Poe et de Baudelaire, des poses tourmentées, des lèvres cruellement saignantes, des yeux battus, par d'ardentes nostalgies, agrandis par des joies surhumaines, des Gorgones, des Titanides, des femmes extra-terrestres, laissant couler de leurs jupes fastueuses des parfums innommés, des souffles d'alanguissement et de fureur qui serrent les tempes, déroutent et culbutent la raison mieux que la vapeur des chanvres, des figures du grand maître moderne, d'Eugène Delacroix.


Ces évocations d'un autre monde, ces embrasements sauvages, ces tonalités crépusculaires, ces émanations surexcitées disparurent à leur tour et un hallali de couleurs éclata, prestigieux, inouï.


Un ruissellement d'étincelles de pourpre, une fanfare de senteurs décuplées et portées à leur densité suprême, une marche triomphale, un éblouissement d'apothéose parurent dans le cadre de la porte et des filles étalant sur leurs jupes somptueuses toute la fougue, toute la magnificence, toute l'exaltation des rouges, depuis le sang carminé des laques jusqu'aux flambes du capucine, jusqu'aux splendeurs glorieuses des saturnes et des cinabres, tout le faste, tout le rutilement, tout l'éclat des jaunes, depuis les chromes pâlis jusqu'aux gommes-guttes, aux jaunes de mars, aux ocres d'or, aux cadmium, s'avancèrent, chairs purpurines et débordées, crinières rousses et sablées de poudre d'or, lèvres voraces, yeux en braises, soufflant des haleines furieuses de patchouli et d'ambre, de musc et d'opopanax, des haleines terrifiantes, des lourdeurs de serres chaudes, des allégro, des cris, des autodafés, des fournaises de rouge et de jaune, des incendies de couleurs et de parfums.


Puis tout s'effaça, et alors les couleurs primordiales: le jaune, le rouge, le bleu, les parfums pères des odeurs composées: le musc tonkin, la tubéreuse, l'ambre, parurent et s'unirent devant moi en un long baiser.

A mesure que les lèvres se touchaient, les tons faiblissaient, les senteurs se mouraient; comme les phénix qui renaissent de leurs cendres, ils allaient revivre sous une autre forme, sous la forme des teintes dérivées, des parfums originaires.

Au rouge et au jaune succéda l'orange; au jaune et au bleu, le vert; au rose et au bleu, le violet; les non-couleurs même, le noir et le blanc parurent à leur tour et de leurs bras enlacés tomba lourdement la couleur grise, une grosse pataude qu'un baiser rapide du bleu dégrossit et affina en une Cydalise rêveuse: la teinte de gris-perle.

Et de même que les tons se fondaient et renaissaient différents, les essences se mêlèrent, perdant leur origine propre, se transformant suivant la vivacité ou la langueur des caresses en des descendances multiples ou rares: maréchale, à base de musc, d'ambre, de tubéreuse, de cassie, de jasmin et d'orange; frangipane extraite de la bergamote et de la vanille, du safran et des baumes de musc et d'ambre; jockey-club issu de l'accouplement de la tubéreuse et de l'orange, de la mousseline et de l'iris, de la lavande et du miel.

Et d'autres... d'autres... nuances du lilas et du soufre, du saumon et du brun pâle, des laques et des cobalts verts, d'autres... d'autres... le bouquet, la mousseline, le nard, éclataient et fumaient à l'infini, claires, foncées, subtiles, lourdes.

..........................................

Je me réveillai - plus rien. - Seule, au pied de mon lit, Icarée, ma chatte, avait relevé son cuissot de droite et léchait avec sa langue de rose sa robe de poils roux.

Poeme en prose de Joris-Karl Huysmans

« Les similitudes »   1886

 

Ecrire un commentaire - Par masseursensuel
Publié dans : poémes, citations érotiques voir porno entre aut - Voir les 0 commentaires
Mardi 27 janvier 2 27 /01 /Jan 19:30
« Tous ceux qui sont allés jusqu’aux extrêmes limites de la volupté avec la créature la plus aimée, ont eu le sentiment plus ou moins confus qu’ils frôlaient quelque chose de divin, qu’ils approchaient du plus grand mystère du monde… »  Maurice Magre, L’Amour et la Haine.

Poète, un écrivain et un dramaturge français, Maurice Magre 1877-1941 durant la première partie de sa vie,  mena une vie de bohème et de débauche et devint même opiomane. Il expérimenta toutes les jouissances, rechercha toutes les extases. Malgré une réputation sulfureuse, il devint cependant un auteur célèbre et apprécié. A l'occasion de la parution d'un de ses livres en 1924,  Le FIGARO écrit : « Magre est un anarchiste, un individualiste, un sadique, un opiomane. Il a tous les défauts, c'est un très grand écrivain. Il faut lire son œuvre ».

Dans la seconde partie de sa vie, il s'intéresse à l'ésotérisme et mène une quête spirituelle, mais ne cesse pas pour autant de publier de nombreux ouvrages



Ecrire un commentaire - Par masseursensuel
Publié dans : poémes, citations érotiques voir porno entre aut - Voir les 1 commentaires
Vendredi 9 janvier 5 09 /01 /Jan 19:00
Voilà une citation d'Ovide repérée dans "les amours ". C'est une citation qui m'a forgé car ma mère me le répétait souvent lorsqu'elle a fait mon éducation  sensuelle en m'expliquant  les rapports humains pour éviter d'en  souffrir. D'ailleurs j'ai longtemps été persuadé qu'il s'agissait d'un proverbe arabe ... mais peut être certains proverbes arabes trouvent t'ils leurs sources dans ce que leur a transmis l'occupation romaine . D'ailleurs je me demande bien si ce n'était  pas en nous promenant dans les ruines de Volubilis ( une cité romaine proche de Fés au Maroc )....

« Quod sequitur, fugio ; quod fugit, sequor. » : Ce qui me suit, je le fuis ; ce qui me fuit, je le suis. (II, 19) Ovide les amours

Et puisque  je me penche sur les citations d'Ovide je vous fais profiter également de celle ci :

Ut iam seruaris bene corpus, adultera mens est » : Même si tu préserves soigneusement le corps, l’âme est adultère. (III, 4)


Ovide  43 avant JC  à 17 ap JC

Ecrire un commentaire - Par masseursensuel
Publié dans : poémes, citations érotiques voir porno entre aut - Voir les 2 commentaires
Dimanche 4 janvier 7 04 /01 /Jan 11:56







Il s'est levé à mon approche
Debout, il était bien plus p'tit
Je me suis dit c'est dans la poche
Ce mignon-là, c'est pour mon lit
Il m'arrivait jusqu'à l'épaule
Mais il était râblé comme tout
Il m'a suivie jusqu'à ma piaule
Et j'ai crié vas-y mon loup

Fais-moi mal, Johnny, Johnny, Johnny
Envole-moi au ciel... zoum!
Fais-moi mal, Johnny, Johnny, Johnny
Moi j'aim' l'amour qui fait boum!

Il n'avait plus que ses chaussettes
Des bell' jaunes avec des raies bleues
Il m'a regardé d'un œil bête
Il comprenait rien, l'malheureux
Et il m'a dit l'air désolé
Je n'ferais pas d'mal à une mouche
Il m'énervait! Je l'ai giflé
Et j'ai grincé d'un air farouche

Fais-moi mal, Johnny, Johnny, Johnny
Je n'suis pas une mouche... zoum!
Fais-moi mal, Johnny, Johnny, Johnny
Moi j'aim' l'amour qui fait boum!

Voyant qu'il ne s'excitait guère
Je l'ai insulté sauvagement
J'y ai donné tous les noms d'la terre
Et encor' d'aut's bien moins courants
Ça l'a réveillé aussi sec
Et il m'a dit arrête ton charre
Tu m'prends vraiment pour un pauve mec
J'vais t'en r'filer, d'la série noire

Tu m'fais mal, Johnny, Johnny, Johnny
Pas avec des pieds... zing!
Tu m'fais mal, Johnny, Johnny, Johnny
J'aim' pas l'amour qui fait bing!

Il a remis sa p'tite chemise
Son p'tit complet, ses p'tits souliers
Il est descendu l'escalier
En m'laissant une épaule démise
Pour des voyous de cette espèce
C'est bien la peine de faire des frais
Maintenant, j'ai des bleus plein les fesses
Et plus jamais je ne dirai

Fais-moi mal, Johnny, Johnny, Johnny
Envole-moi au ciel... zoum!
Fais-moi mal, Johnny, Johnny, Johnny
Moi j'aim' l'amour qui fait boum!


Boris Vian 1920-1959
chanson chantée par Magali Noel en 1955
Ecrire un commentaire - Par masseursensuel
Publié dans : poémes, citations érotiques voir porno entre aut - Voir les 0 commentaires - Communauté : SECRETS INTIMES SEXE SM EXHIB
Mardi 25 novembre 2 25 /11 /Nov 19:01



Un poeme d'Anna de Noailles, à lire entre les lignes


Les parfums

Mon coeur est un palais plein de parfums flottants
Qui s'endorment parfois aux plis de ma mémoire,
Et le brusque réveil de leurs bouquets latents
- Sachets glissés au coin de la profonde armoire -
Soulève le linceul de mes plaisirs défunts
Et délie en pleurant leurs tristes bandelettes...
Puissance exquise, dieux évocateurs, parfums,
Laissez fumer vers moi vos riches cassolettes !
Parfum des fleurs d'avril, senteur des fenaisons,
Odeur du premier feu dans les chambres humides,
Arômes épandus dans les vieilles maisons
Et pâmés au velours des tentures rigides ;
Apaisante saveur qui s'échappe du four,
Parfum qui s'alanguit aux sombres reliures,
Souvenir effacé de notre jeune amour
Qui s'éveille et soupire au goût des chevelures ;
Fumet du vin qui pousse au blasphème brutal,
Douceur du grain d'encens qui fait qu'on s'humilie,
Arome jubilant de l'azur matinal,
Parfums exaspérés de la terre amollie ;
Souffle des mers chargés de varech et de sel,
Tiède enveloppement de la grange bondée,
Torpeur claustrale éparse aux pages du missel,
Acre ferment du sol qui fume après l'ondée ;
Odeur des bois à l'aube et des chauds espaliers,
Enivrante fraîcheur qui coule des lessives,
Baumes vivifiants aux parfums familiers,
Vapeur du thé qui chante en montant aux solives !
- J'ai dans mon coeur un parc où s'égarent mes maux,
Des vases transparents où le lilas se fane,
Un scapulaire où dort le buis des saints rameaux,
Des flacons de poison et d'essence profane.
Des fruits trop tôt cueillis mûrissent lentement
En un coin retiré sur des nattes de paille,
Et l'arome subtil de leur avortement
Se dégage au travers d'une invisible entaille...
- Et mon fixe regard qui veille dans la nuit
Sait un caveau secret que la myrrhe parfume,
Où mon passé plaintif, pâlissant et réduit,
Est un amas de cendre encor chaude qui fume.
- Je vais buvant l'haleine et les fluidités
Des odorants frissons que le vent éparpille,
Et j'ai fait de mon coeur, aux pieds des voluptés,
Un vase d'Orient où brûle une pastille..



Anna de Noailles 1876 -1933 le coeur innombrable
Ecrire un commentaire - Par masseursensuel
Publié dans : poémes, citations érotiques voir porno entre aut - Voir les 0 commentaires
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés