MASSAGES HOT: ALCHIMIE DU SEXE ET DE L'AMOUR

Plus le radis est piquant plus il est aphrodisiaque , mais dans les chansons de Brassens la plus piquante est celles  des radis de l'adultère. Ca va nettement plus loin que "quand je pense à Fernande je bande et quand je pense à Félicie je bande aussi"

Châtier l'adultère  ainsi avec du piquant dans le fondement à du laisser des traces dans l'inconscient collectif , même si ce genre de pratique à disparu , quoiqu'une reine de beauté réunionnaise qui était passée entre mes mains m'avait confié que dans son île les femmes châtiaient encore collectivement les femmes adultères qui leur piquaient leur maris en se réunissant à plusieurs pour la coincer et lui bourrer le con de piment gombawa . Dans l'antiquité grecque on punissait l'amant d'une femme en le sodomisant avec  un radis noir ( remarquez que maintenant les grecs se font enculer par les banksters de la finance internationale avec votre argent, mais vous ne toucherez pas les intérêts)

En France , en Belgique autrefois  les punitions de ce style étaient souvent publiques et l'objet de moqueries.

Nettement plus radical en Iran encore aujourd'hui les femmes meurent sous la lapidation quand elles sont convaincus d'adultère

Les religions sont les grandes responsables de ces barbaries qui visaient essentiellement les femmes, plus rarement les hommes qui avaient pris la femme d'un autre . A coté de cela les religions ont toléré le droit de cuissage réservé aux nobles qui détenaient le pouvoir

Et les gens ne se révoltaient pas , il trouvaient cela normal  . Tout comme vous trouvez normal aujourd'hui que les banques prêtent aux états à des taux d'usuriers quand elles ont été sauvées de la faillite avec l'argent des états et donc votre argent , prêté  à des conditions milles fois plus avantageuses

Alors quand se réveillera t'on pour sodomiser en place de grêve avec des radis noirs les banksters de la finances qui organisent les crises pour mieux vous sucer?

 

 

Chacun sait qu'autrefois les femmes convaincues d'adultère
Se voyaient enfoncer dans un endroit qu'il me faut taire
Par modestie...
Un énorme radis.

Or quand j'étais tout gosse, un jour de foire en mon village,
J'eus la douleur de voir punir d'une épouse volage
La perfidie,
Au moyen du radis.

La malheureuse fut traînée sur la place publique
Par le cruel cornard armé du radis symbolique,
Ah! sapristi,
Mes aïeux quel radis!

Vers la pauvre martyre on vit courir les bonnes épouses
Qui, soit dit entre nous, de sa débauche étaient jalouses.
Je n'ai pas dit:
Jalouses du radis.

Si j'étais dans les rangs de cette avide et basse troupe,
C'est qu'à cette époque-là je n'avais encore pas vu de croupe
Ni de radis,
Ça m'était interdit.

Le cornard attendit que le forum fût noir de monde
Pour se mettre en devoir d'accomplir l'empalement immonde,
Lors il brandit
Le colossal radis.

La victime acceptait le châtiment avec noblesse,
Mais il faut convenir qu'elle serrait bien fort les fesses
Qui, du radis,
Allaient être nanties.

Le cornard mit le radis dans cet endroit qu'il me faut taire,
Où les honnêtes gens ne laissent entrer que des clystères.
On applaudit
Les progrès du radis.

La. pampe du légume était seule à présent visible,
La plante était allée jusqu'aux limites du possible,
On attendit
Les effets du radis.

Or, à l'étonnement du cornard et des grosses pécores
L'empalée enchantée criait: "Encore, encore, encore,
Hardi hardi,
Pousse le radis, dis!"

Elle dit à pleine voix: "Je n'aurais pas cru qu'un tel supplice
Pût en si peu de temps me procurer un tel délice!
Mais les radis
Mènent en paradis!"

Elle n'avait pas fini de chanter le panégyrique
Du légume en question que toutes les pécores lubriques
Avaient bondi
Vers les champs de radis.

L'oeil fou, l'écume aux dents, ces furies se jetèrent en meute
Dans les champs de radis qui devinrent des champs d'émeute.
Y en aura-t-y
Pour toutes, des radis?

Elles firent un désastre et laissèrent loin derrière elles
Les ravages causés par les nuées de sauterelles.
Dans le pays,
Plus l'ombre d'un radis.

Beaucoup de maraîchers constatèrent qu'en certain nombre
Il leur manquait aussi des betteraves et des concombres
Raflés pardi
Comme de vils radis.

Tout le temps que dura cette manie contre nature,
Les innocents radis en virent de vertes et de pas mûres,
Pauvres radis,
Héros de tragédie.

Lassés d'être enfoncés dans cet endroit qu'il me faut taire,
Les plus intelligents de ces légumes méditèrent.
Ils se sont dit:
"Cessons d'être radis!"

Alors les maraîchers semant des radis récoltèrent
Des melons, des choux-fleurs, des artichauts, des pommes de terre
Et des orties,
Mais pas un seul radis.

A partir de ce jour, la bonne plante potagère
Devint dans le village une des denrées les plus chères:
Plus de radis
Pour les gagne-petit.

Certaines pécores futées dirent sans façons: "Nous, on s'en fiche
De cette pénurie, on emploie le radis postiche
Qui garantit
Du manque de radis."

La mode du radis réduisant le nombre de mères
Oui donnaient au village une postérité, le maire,
Dans un édit
Prohiba le radis.

Un crieur annonça: "Toute femme prise à se mettre
Dans l'endroit réservé au clystère et au thermomètre
Même posti-
Che un semblant de radis

Sera livrée aux mains d'une maîtresse couturière
Qui, sans aucun délai, lui faufilera le derrière
Pour interdi-
Re l'accès du radis."

Cette loi draconienne eut raison de l'usage louche
D'absorber le radis par d'autres voies que par la bouche,
Et le radis,
Le légume maudit,

Ne fut plus désormais l'instrument de basses manoeuvres
Et n'entra plus que dans la composition des hors-d'oeuvre
Qui, à midi,
Aiguisent l'appétit.

Sam 28 jan 2012 Aucun commentaire