MASSAGES HOT: ALCHIMIE DU SEXE ET DE L'AMOUR

Je te salue, ô vermeillette fente

Qui vivement entre ces flancs reluis;

Je te salue, ô bienheuré pertuis,

Qui rend ma vie heureusement contente!


C'est toi qui fais que plus ne me tourmente

L'archer volant qui causait mes ennuis;

T'ayant tenu seulement quatre nuits,

Je sens ma force en moi déjà plus lente.


Ô petit trou, trou mignard, trou velu,

D'un poil follet mollement crêpelu,

Qui à ton gré domptes les plus rebelles:


Tous verts galants devraient, pour t'honnorer,

À beaux genoux te venir adorer,

Tenant au poing leurs flambantes chandelles!

Pierre de Ronsard XVI siécle

Mar 5 fév 2008 1 commentaire
Ah ce Ronsard ! il parlait le "vieux françois", mais quelle verdeur !
Maxime
Maxime - le 07/02/2008 à 18h24