MASSAGES HOT: ALCHIMIE DU SEXE ET DE L'AMOUR

Clemenceau disait "  le meilleur moment en amour c’est en montant l’escalier " je reprend justement cette citation citée par Maxime en commentaire et que je connaissais déjà pour parler un peu de ce sujet . Une personne m’a dit une fois  personnellement, je me méfie un peu des personnes qui s'excitent trop à l'avance. 25 années d'expérience du libertinage m'ont enseigné que ceux qui se faisaient les plus grands vélos dans la tête étaient aussi ceux avec lesquels on enregistrait les plus mémorables fiascos, une fois au pied du mur" C’est souvent vrai- Je le concède,  mes expériences et même les nombreux lapins posés m’en sont témoins . Mais ma longue pratique du massage a aussi été pour moi une école de tolérance et de patience car je sais que l’excitation à des doubles négatifs , dont la peur. Un autre couple que je dois rencontrer dans quelques jours après un premier contacts qui date de nombreux mois m’écrivait aujourd’hui « Contrairement à votre couple de samedi, l'excitation est chez nous rentrée..(sauf que nos ébats sont bouillants !) Nous n'évoquons pas ce moment, et pourtant il occupe tout l'espace entre nous !!.. C'est sûr, le week-end va être chaud ! Notre dernière (et seule !) expérience en la matière fut pourtant un échec : massage tantrique disaient-ils...l'appartement était glacial et glauque, le matelas sommaire, et de volupté et d'érotisme il n'y en eu pas, encore moins d'état de conscience élargie !!! Mais le temps est passé, et l'intervention d'une tierce personne dans notre sexualité, tout en restant "redoutée", semble aujourd'hui pour M…. un jeu ...so exciting !!!! "

. L’être humain et encore moins la femme que l’homme ( pour des raisons hormonales entre autres ) n’est pas linéaire et est pris dans de violents courants de forces contraires car l’être humain est dual . Si pour certains le fleuve tranquille de la vie est ponctué de doux tourbillons pour d’autres ce sont de dangereux maelström . Les accidents de la vie ont parfois mis des barrages, des murs derrière lesquels les désirs se sont accumulés et un jour le barrage cède ou le mur est effacé parfois par la magie d’une opération parfois simplement par le temps qui fait que la préoccupation des enfants s’efface d’elle-même parce qu’ils deviennent autonomes . Parfois il faut simplement laisser le temps au temps . Il en est qui me recontactent régulierement tous les 6 ou 8 mois .Cela se fera un jour ou pas , je ne leur en veux pas . A la limite ce n'est pas celà l'important. 

L’excitation sexuelle se déclanche dans une région du cerveau peu connue : le claustrum (ou avant-mur là ou est aussi impliquée la claustrophobie d‘ailleurs )  c'est une fine couche de matière grise cérébrale située entre le putamen ( impliqué aussi dans l’excitation sexuelle , la rage ou l’appétit ) en dedans et l’insula en dehors. Il existe des connections neuronales réciproques entre le claustrum et le cortex cingulaire antérieur. Un neurologue Francis Crick a montré que le claustrum est un des plus probables composant-clé de conscience ( c‘est pourquoi désir et conscience sont des spécificités spécifiquement humaines et non animales. Donc le désir est aussi divers que les individus autant de fois qu’il y a d’individus multiplié par le nombre de neurones impliqués et selon la façon dont nous les utilisons à la puissance mathématique de nos ages et de nos expériences . Cela fait quand même des milliards de milliards de possibilités . Sinon je m’ennuierai a rencontrer des robots femelles stéréotypées ….!

 Derrière chaque personne il y a les blessures , chacun se soigne et se console comme il peut, le plaisir c’est comme le sucre pour le cerveau une réflexe dopaminique face à des syndromes d’abandon ou de possession, deux facettes d’une même pièce . Avec nos caractéristiques solaires ou lunaires , males et femelles ou souvent les hommes sont centrés sur leur seuls desirs et les femmes souvent se laisse faire ( parfois mais pas toujours ) et conduire... (pour qui sait y faire ) . Chacun fait ses expériences en fonction de cela  .La vie est une école de l'esprit ...

 

 

 

 

Mer 24 oct 2007 1 commentaire
Il est bien évident que chaque personne est "unique" et c\\\'est bien ce qui fait le charme de l\\\'existence humaine. Et que "vivre", c\\\'est précisément savoir s\\\'adapter ou tout au moins saisir le caractère "unique" de toute personne rencontrée. Nous rejoignons donc bien là cette tolérance que Pierre évoque dans son billet du jour. L\\\'excitation sexuelle est complexe et pas seulement pour les femmes. Avec l\\\'âge et le recul de l\\\'expérience, nous considérons également que les hommes sont complexes et ne savent pas non plus très bien ce qu\\\'ils veulent. Il est vrai que dans une première approche, on pourrait penser qu\\\'ils sont centrés sur leurs seuls désirs, sur l\\\'instinct de chasseur reproducteur qui les pousse à vouloir saillir à tout prix la première femelle réceptive qui passe. Et puis quand on observe un peu plus en détail, on se rend compte que ce n\\\'est pas si simple que cela. Nous sommes un peu tous comme des enfants. Le moment le plus excitant, c\\\'est quand ils rêvent de posséder tel ou tel jouet. Et quand ce jouet leur a été offert, il présente tout d\\\'un coup beaucoup moins d\\\'intérêt. Nous nous faisons tous de tels vélos dans la tête. Combien de fois ai-je été "excité" dans le sens érotique du terme lorsque se dessinait une perspective de soirée sympathiques avec des tableaux chrorégraphiques "que la morale réprouve", pour finalement me laisser traverser l\\\'esprit, au moment de partir, par des sentiments très mitigés du genre "Pffff, il faut encore aller au charbon..." Parce que l\\\'on est pas en forme, que l\\\'on est fatigué, que la semaine a été stressante et que le compte en banque n\\\'est pas au mieux de sa forme. Lorsque l\\\'on est chef d\\\'entreprise ou travailleur indépendant, c\\\'est fou ce que la santé de la trésorerie influe sur la libido et le débit de la "pompe à dresser les asperges". La libido des femmes est pilotée par d\\\'autres facteurs tout aussi complexes. Mais elles savent apparemment mieux que nous savourer ces instants d\\\'abandon total, simplement bercées, voire agitées par les vagues de plaisir.

Philippe
Marie & Philippe - le 24/10/2007 à 18h44