MASSAGES HOT: ALCHIMIE DU SEXE ET DE L'AMOUR

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  Les doigts longs et libidineux sont toujours rances D’avoir trempé dans le vagin sanguinolent D’où sort, avec l’odeur écoeurante, un relent D’outrages gras, et de spasmodiques souffrances.   Sous les ongles mangés s’épatent les bouts ronds Des doigts, qui meurtriraient les fragiles muqueuses Et l’on pense à les voir de pubertés visqueuses Et de vierges en rut fourrageant leurs girons.   Seul, un ongle érecteur du clitoris se dresse… Ô mains, d’où semble fuir un geste de caresse Charmes blancs précurseurs de mon membre viril   Mains qui faites l’amour aux petites branlées Je chérirai sur votre galbe puéril La trace et le parfum des blancheurs écoulées.

Pierre Louys  "main de branlée " Poemes érotiques 1891
Jeu 17 mai 2007 Aucun commentaire