MASSAGES HOT: ALCHIMIE DU SEXE ET DE L'AMOUR
«L'homme lesbien. Deux termes qui paraissent contradictoires. Jean Markale nous démontre qu'ils ne le sont pas. L'auteur de multiples ouvrages sur la quête du Graal et La Femme celte
reprend ici son investigation des liens qui unissent l'homme et la femme. Il remonte aux origines de la civilisation et fait l'histoire de cette «déviance» pour nous signifier qu'elle n'en est
pas une, évoquant des lesbiens fameux comme Abélard et l'abbé de Choisy ainsi que des hommes qu'on ne s'attendait pas à voir révéler sous ce jour, tels Wagner et son héros Parsifal, Éluard, Dali,
D.H. Lawrence, J. Cowper Powys ; ou des hommes qui furent lesbiens avec certaines femmes seulement, tels Rousseau et Baudelaire. L'auteur évoque encore l'amour courtois : la fine amor des
troubadours, ainsi que les «saphiens» de Charles Fourier.
Mais qu'est-ce que l'homme lesbien ?
«On ne naît pas lesbien, on le devient», écrit Jean Markale. Il analyse alors le comportement et les motivations d'un homme qui n'est ni homosexuel, ni transsexuel, ni androgyne et qui est le
contraire du machiste, du sexiste, du sadique. L'homme lesbien porte en lui une douceur qui le rend extrêmement sensible aux qualités de la femme. Sa relation à la femme exclut la domination et
la jalousie ; elle se fonde sur la fraternité plus que sur la complémentarité. C'est un homme tribade, c'est-dire frotteur, caresseur : il se frotte à la femme, moins soucieux de la «foutre» que
de la caresser, vénérant une beauté intérieure autant qu'extérieure. Leurs jeux érotiques raffinés sont le fait de partenaires dont la relation repose sur un échange physique et affectif dénué
d'agressivité et de violence. Relation bienveillante et délicate où la sensualité l'emporte sur la sexualité. Ainsi la femme est-elle pour l'homme lesbien une merveilleuse complice qu'il aime
dans sa différence, mais en égale.
A la différence des asexuels qui ne ressentent généralement pas de désir physique, l'homme lesbien n'est pas de bois, loin de là. Il aime partager l’intimité de la femme. C’est juste qu'il n’envisage pas l’acte sexuel comme un homme est supposé le faire. Il se met «à sa place» et je pense avant tout à elle. Elle désire une copulation: son sexe est là. Elle veut un rapport sans pénétration: aucun problème.
Il existe une controverse chez les sexologues et les psychologues . Certains trouvent l’adjectif «lesbien» mal à propos et préfèrent parler d’«homme hétérosexuel à sensibilité féminine». D'autres évoquent l’expression «homosexualité inverse», Elle décrit le comportement d’un hétérosexuel qui, tout en assumant sa virilité, présente une psychologie féminine et recherche des traits de personnalité masculins chez une femme à l’apparence très féminine.
Je reconnais que je peux bien me reconnaître dans un partie de ce concept . Pour autant cela ne m'empêche pas de me comporter en mâle dominateur mais c'est vrai que c'est plus par jeu
dans le cadre du bdsm que dans le cadre d'un comportement naturel . Ceci dit beaucoup d'hommes gauchers ( je le suis ) doivent se reconnaître ici . question d'organisation du cerveau . ceci dit
dans le cadre de l'évolution de l'espèce ce qui serait intéressant ce serait d'étudier l'évolution de la proportion de cette typologie d'hommes
aux cours des âges et surtout des dernières décennies
L'homme lesbien . Essai sur un comportement affectif et sexuel méconnu
Editions JP ROCHER collection les fruits défendus
d'un certaine manière effectivement
Cher Pierre, je pratique depuis des decennies toutes sortes de massages, ma préférence allant vers les sensuels, baignés d'infinie douceur et envoutantes senteurs... qui transportent dans un rêve délicieux....
LIsant cet article, je me reconnais à 100% car c'est ainsi même que je me définis, dans les moindres mots de votre texte. Je suis un homme lesbien. Je suis un vrai homme hétéro, vénérant la féminité, et pétri du besoin de rendre hommage à la beauté de la femme. Par les mots, les caresses, toutes les attentions et tous les gestes tactiles qui peuvent le plus subtilement apporter à la femme le plaisir dans la douceur et la tendresse... Mon plaisir est là, totalement tourné vers ELLE... au bout de mes doigts... jusqu'au plus intime... au plus sacré comme dans une célébration de la beauté. La pénétration, ma jouissance ne sont pas les buts, je n'y pense que peu... et m'offre si la personne le demande vraiment...
J'aimerai pouvoir donner encore plus, à plus de femmes... je suis un homme différent...
et l'inverse ? c'est la femme tafiolle ? qui adore se faire défoncer le cul ?
J'ai beaucoup apprécié le développement (fort érudit) de "l'homme lesbien", une notion que j'ignorais mais dans laquelle je pense me reconnaître. Avec toutes les nuances que vous êtes capable d'imaginer, (et tenant compte de la méfiance qu'il convient de conserver face à toute étiquette), pourriez-vous me dire si, à votre avis, mon désir d'être une femme amoureux d'une femme "correspond" (comme dirait Baudelaire), à votre définition.
Amitié.
D'avance, merci pour votre réponse.
Paul