MASSAGES HOT: ALCHIMIE DU SEXE ET DE L'AMOUR

Bravo pour celle qui a reconnu la provenance égyptienne des images pornographiques de l'article que j'ai publié en début de journée.

Ces images proviennent du papyrus de Turin. Vous ne pourrez plus les voir autrement que par Internet car  l’accès en est interdit au grand public  depuis 1946 (seuls les chercheurs peuvent se délecter).Ces images ont plus de 3300 ans… Et parmi les commentaires que j’ai reçu aussi par mail, le second a avoir trouvé avait  presque réussit la datation en observant la roue du char ! Bravo !

La gagnante aura donc droit à un massage sensuel égyptien antique .Par exemple, l’usage du palper rouler dont les égyptiens ont été les inventeurs pour le massage se fera à l’ancienne avec des tissus de lin roulé (lin royal bien sur), les huiles seront des huiles qui étaient utilisées à l’époque et qui avait la faveur des égyptiens de l’antiquité, qu’il s’agissent des huiles de bases et des essences qui rappelleront les cadeaux des rois mages : oliban, myrrhe mais aussi , jasmin… et la musique sera une musique égyptienne de l’antiquité avec des reproductions des instruments de l’époque et j’utiliserai mon lapis lazzuli ( cf. l’article que j’ai fait sur l’usage sensuel de cette pierre vénérée en Egypte

 

Cet article me donne l’occasion de parler de la modernité de la sexualité et de la liberté de la femme à cette époque, alors qu’en Europe  jusqu’aux  mérovingiens on en étaient encore dans la plupart des cas à une situation qui relevaient  davantage de l’enlèvement des sabines que de l’amour courtois ?

 

Ainsi, les Égyptiens connaissaient à peu près toutes les méthodes de contraceptions modernes, mais ils ont également conçu le tout premier test de grossesse connu. Les femmes humectaient chaque jour un échantillon d’orge et d’amidonnier (une sorte de blé) avec leur urine. Si l’orge poussait, cela signifiait que l’enfant serait un garçon ; si l’amidonnier poussait, ce serait une fille. Si aucun des deux ne poussait, c’est que la femme n’était pas enceinte. L’efficacité de ce test a été confirmée par la science moderne. : L’urine des femmes qui ne sont pas enceintes empêche l’orge de pousser, et rend le test à 70% sûr.

 

Les méthodes contraceptives n’étaient pas utilisées par la majorité des femmes égyptiennes surtout parce qu’à l’époque l’enfant représentait une richesse et que la fertilité était une vraie valeur, alors que maintenant il représente un coût. En réalité, elles étaient utilisées principalement par les prostituées (dont le rôle était bien plus valorisant qu’aujourd’hui,  certaines filles de haute naissance ont tenu cette position)  et les filles non mariées. Des motifs plus médicaux pouvaient également jouer, comme semble l’indiquer un décret oraculaire de la Basse Epoque. Les accouchements représentant toujours un danger important pour les femmes les plus fragiles et celle dont la constitution ou l’hérédité laissait présager des complications susceptibles d’être fatales. Un bassin trop étroit ou des grossesses gémellaires dans la famille par exemple. Il semble aussi que les pratiques contraceptives  étaient recommandées en cas de problème psychiatriques gravidiques et post gravidiques.

Pour la  contraception, les égyptiens utilisaient tout ce que nous connaissons à savoir :

 Les préservatifs dont on trouve les premières traces vers -1350. Le préservatif était alors composé de lin coloré, trempé dans l’huile d’olive. Ils étaient utilisés sur les momies par les embaumeurs, mais nous ne savons pas si c’était pour des raisons sacrées ou sexuelles... On a aussi connaissance de préservatifs fabriqués à partir de membranes intestinales de moutons, ils étaient surtout utilisés contre les maladies infectieuses, selon les spécialistes. Je me souviens aussi  de préservatifs végétaux (à base de papyrus)  venant de périodes antérieures mais vous imaginez bien que la dégradation biologique est passée par là pour en effacer les traces.

 Le stérilet était également une invention de l’époque : en effet  des morceaux d’acacias étaient utilisés afin de se protéger d’un grossesse potentielle.   On  utilisait aussi   la pilule contraceptive, composée d’hormones (œstrogènes) censés inhiber une partie du cerveau (le complexe hypotalamo-hypophysaire), et ainsi empêcher le développement d’un fœtus. Les égyptiens anciens semblaient avoir compris cela car ils utilisaient des pilules en réduisant en poudre des graines de grenade, il fabriquaient grâce à de la cire des petits cônes contraceptifs. En effet, le fruit du grenadier contient un œstrogène naturel !

 Le "Papyrus de Ebers", daté de 1550 avant J.C, ( probablement le plus ancien et le plus complet des textes médicaux connu à ce jour ) est le premier manuscrit détaillant des moyens de contraception : "faire en sorte qu’une femme cesse d’être enceinte pour une année, deux ou trois ans. Une partie de Kaa d’acacia , de la coloquinte, des dattes seront moulues finement dans un pot de miel, [ensuite] une compresse sera humidifié avec [la préparation], puis on l’appliquera sur le [sexe féminin] (vagin)"Ebers 783 (93,6- 8 )

 Les égyptiennes utilisaient aussi des crèmes que l’on pourrait comparer avec nos spermicides actuels. Mélangés à du miel, des dattes  et d’autres substances étaient mélangées en crèmes et onguents (le miel et l’huile de dattes sont connus pour leurs effet spermicides(-cf. aussi mon article sur les vertus du miel dans massage au miel) ou à d’autres substances. Leur fermentation en faisait d’excellents spermicides.

 La serviette hygiénique était également utilisée pendant les règles, il s’agissait de double  bandelettes de lin .Pendant cette période (et celle suivant l’accouchement) les femmes se retrouvaient entre elles dans des maisons spéciales et les maris pouvaient avoir a assumer les taches d’homme au foyer.

 La circoncision et l’excision étaient pratiquées essentiellement à visée hygiénique  et prophylactique (deux récentes études publiées cette semaine montrent d’ailleurs que le risque d’infection au virus du sida (VIH ) est divisé par deux lorsque les hommes sont circoncis . Elle avait aussi un rôle initiatique : ce rite découle de la légende du dieu AMUN, dieu bélier des africains. (Amun/ AMON voyez les similitudes, j’ai toujours soutenu que les égyptiens avaient des origines africaines cela avait le don de faire bondir une de mes amantes égyptiennes, les égyptiens noirs –nubiens –étant victimes du racisme des égyptiens plus clairs du Nord )AMUN  est un dieu hermaphrodite et  pour le passage de l’état d’enfant à adulte ( l’adolescence étant un concept moderne et européen )  on coupe le prépuce au garçon  pour retirer ce qu’il a de femelle en lui et on  retire une partie du clitoris  à la femme afin d’extraire le mâle en elle ...en tout état de cause , il s’agit d’une excision partielle qui n’empêche pas la jouissance clitoridienne ainsi que je les déjà évoqué dans des articles relatifs à ce sujet, même s’il peuvent laisser des traumatismes, cette version de l’excision est celle de la sunna chez les musulmans actuellement ) .Mais l’égyptologue française Christiane Desroches Noblecourt fait état de « jeunes filles non coupées » , ce qui atteste d’une pratique non systématique

  En ce qui concerne les mœurs et la morale, Lynn Meskell (Vies privées des Egyptiens)  suggère que les filles étaient très tôt considérée comme des êtres sexuels, et par conséquent mêlées à des scènes érotiques. Nombreuses sont les représentations où on les voit nues ou à demi nues, associées à des symboles comme des fleurs de lotus, portant des ceintures sur les hanches et munies d’instruments de musique. L’association de fillettes à la sexualité est fréquente dans l’imagerie qu’elle soit réelle ou imaginaire et cette situation devait être acceptée. Ces éléments semblent suggérer que leur rôle social et sexuel commençait très tôt. Il ne faut pas oublier que l’âge du mariage était de douze ou treize ans pour les filles (seize à vingt ans pour les hommes, selon les sources) et cela faisait dire qu’il n’y avait pas d’adolescence pour elles (l’adolescence étant un concept bourgeois européen né au 19éme siècle). A l’époque l’age moyen était aussi moins élevé qu’actuellement, la longévité de personnages comme Ramsès II est exceptionnelle (66 ans de règne). Par contre la pédophilie était réprimée.

 La culture égyptienne actuelle garde des traces de cette sensualité antique. Ainsi l’arabe tel qu’il est parlé en Egypte est le plus suave au oreille d’un arabisant et les chansons d’amour égyptiennes ont eu la faveur du monde arabe bien avant Oum Khalsoum , la diva égyptienne des années 60 .L’Egypte a été et reste une référence sensuelle dans toute la zone culturelle du moyen orient dont elle reste le centre

 Le type physique des égyptiennes d’aujourd’hui même s’il ne correspond plus à ce qu’il était 1500 ou 3000 ans avant JC, garde une spécificité plus sensuelle, les lèvres, la forme du nez, le port de la tête, quelques chose dans le regard qui fait que parfois vous avez un flash back en arrière de quelques milliers d’années .Mon premier choc fut d’ailleurs à Tell el Amarna au bord du Nil avec une petite fille juste avant d’arriver sur les ruines de la « cité de la lumière d’ATON » et que je garde à jamais dans ma mémoire pour l’avoir retrouvée un instant. Ce quelque chose d’indéfinissable que l’on retrouve parfois d’ailleurs bien en dehors de cette zone qui fait remonter dans votre cerveau  droit des images qui remonte indubitablement à cette époque . La dernière fois que cela m’est arrivé c’est avec une antillaise  de passage à Paris ,que j’ai reçu pour la masser .Les gènes n’ont pas de frontières et nous avons tous au fond de nous une racine dans ce berceau de notre civilisation…

Et pour finir une photo deCharnelle avec un de nos beaux nubiens des temps modernes .Un fantasme sur lequel le temps n'a pas prise...

 

 

Mer 20 déc 2006 1 commentaire
Merci, c'est trés instructif, et maintenant on attend les commentaires et images du massage de celle qui a reconnu la provenance egyptienne des images pornographiques.
Marc Cécile - le 20/12/2006 à 08h40