MASSAGES HOT: ALCHIMIE DU SEXE ET DE L'AMOUR
"La verge et le coeur sont deux organes qui remuent d'eux même " disait ARISTOTE
Je pense a cette phrase de ce vieux copain d'adolescence pour rappeler que le sexe et le coeur ne sont pas liés comme on le croit mais pour autant liés différement que ce que l'on croit
Ce que l'on croit ce n'est pas le sexe et le coeur mais le sexe et les émotions , le sexe et la possession et tout le monde veut croire à l'illusion , tant celui qui se donne que celui qui prend , tant celui qui recoit le cadeau que celui qui l'offre.
La nature a mis à notre disposition trois instruments également nécessaires pour appréhender le réel, trois moyens de connaissance : l'intelligence de la tête, l'intelligence du corps et l'intelligence du coeur. L'instruction, aujourd'hui prolongée jusqu'à seize ans au moins, souvent beaucoup plus, exerce l'intellect. La gymnastique, l'athlétisme, la pratique des arts martiaux assurent ce que nous nommons culture physique. Mais, dans notre monde moderne, le développement du sentiment juste est presque totalement négligé. La toute-puissance des émotions : peur, jalousie, convoitise, colère, anxiété, vanité, détermine ce qu'il faudrait oser appeler la stupidité du coeur. Il n'est pas de voie initiatique, même les yogas techniques ou le yoga de la connaissance, qui ne fasse la part belle à la purification du coeur. C'est dans la " caverne du coeur ", disent les Upanishads, que l'absolu se révèle comme l'essence de notre être, comme notre propre " Soi ", à condition que ce coeur ne soit plus encombré par les marques d'un passé toujours présent qui se projette en craintes et en rêves sur le futur. C'est dans le coeur que se vit la mort du vieil homme et la naissance de l'homme nouveau. " Un coeur léger ", " le coeur en paix ", ces expressions ne sont pas mystérieuses, bien au contraire. Elles n'en sont pas moins ésotériques pour cela.
Je lisais récemment un article consacré aux voies spirituelles. L'auteur les classait selon deux catégories, d'une part, celles qu'il qualifiait d'ascétiques, d'autre part, les voies du coeur. Les premières, abruptes et exigeantes, sont réservées à quelques solitaires audacieux. Les secondes, plus accessibles, s'éloignent de ces chemins escarpés, pour emprunter les voies de l'amour ou de la dévotion - il citait certains mystiques occidentaux, ainsi que le bhakti yoga, la voie indienne de la dévotion. Les premières sont fondées sur l'effort, les secondes sur l'abandon.
Suivre un chemin qui a du coeur c'est adopter l'attitude d'un "Amouraï" ais je lu quelque part et non celui d'un Samouraï.La civilisation égyptienne, qui s'est déroulée sur plus de 3000 ans, a été l'un des berceaux de l'humanité dans le domaine social, technique et scientifique, et notamment en médecine. Le coeur était considéré par les Égyptiens à la fois comme un organe anatomique, doté d'une importante fonction vitale, et comme un symbole spirituel et religieux. Il constituait l'un des huit composants de l'être humain. C'est le seul viscère que les embaumeurs devaient impérativement laisser en place après la mort. La conception égyptienne du coeur englobait trois concepts : le cœur-haty, ou muscle cardiaque, le coeur-ib ou intérieur-ib, correspondant au reste de l'organisme, et le coeur spirituel, centre du caractère, de la pensée et de la mémoire. Les Égyptiens ont réalisé dès la première dynastie des représentations du coeur d'une précision anatomique remarquable. Ils ont posé les jalons d'une physiopathologie cardiovasculaire tout à fait novatrice qui a perduré pendant plus de trente siècles et qui nous surpasse toujours dans les interconnexions qu'ils établissaient entre le corps et l'esprit ( 8 composantes de l'être, a mettre en relation avec les chakras le coeur etant au centre )
Le massage doit integrer le passage du coeur , ce point de basculement entre le sous être humain (ce dont l'humanité sort ) et sur le sur être humain ( et ce a quoi elle n'est pas encore arrivée ).Le coeur ne peut renier le sexe , le sexe ne peut renier le coeur au stade ou nous en sommes, pourtant le passage du coeur est fermé comme une gorge étroite avant l'eden.