MASSAGES HOT: ALCHIMIE DU SEXE ET DE L'AMOUR

Cet article est un petit clin d'oeil à une femme du sud de la France qui m'a demandé si je pratiquai sur elle une acte de magie blanche sexuelle .

Qu'est ce que la magie ? :C'est une pratique servant à transformer la réalité objective en réalité subjective.Pour celui qui s'y adonne, cet art ne permet pas d'accomplir de miracles ou de prodiges. Celui qui l'utilise ne fait qu'intervenir sur les forces existantes. A l'aide de ses facultés mentales et de quelques techniques occultes, il a la possibilité de dévier les forces naturelles de la nature et réussi ainsi à modifier les effets d'une situation en cours. La Magie ne permet pas de transformer directement la matière mais essaie d'influencer sur l'énergie. Il s'ensuit que la force de la volonté employée à la réalisation d'un but dépassant la normalité devient un véritable acte magique. Au fil du temps, la magie a donc revêtu deux formes bien distinctes, qui l'ont parfois rendue sublime ou fait sombrer dans le mépris :
- la magie bénéfique, réalisée pour le bien de l'individu et de la communauté;
- la magie maléfique, réalisée dans l'intérêt de l'individu, parfois même au détriment de la communauté et d'autres individus.

Qu'est ce que la magie blanche : C'est une pratique magique tendant vers l'équilibre s'accompagnant d'une prise de conscience basée sur le respect des autres. Il s'agit d'une magie qui ne vise ni à blesser ni à nourrir des ambitions égoïstes mais bien à aider

La magie blanche sexuelle existe bien . C'est une tradition ancienne . Il y a une profusion de livres sur le sujet de la magie sexuelle blanche ou noire : en voici quelques uns pour vos vacances . Mais ne vous y trompez pas l'influence a distance ne s'apprends pas dans les livres

La Magie sexuelle
Bréviaire des sortilèges amoureux
Sarane Alexandrian

en voici un extrait :

Les philtres d'amour

Les philtres furent des breuvages destinés à métamorphoser un être, principalement à le rendre amoureux de la personne qui lui en avait donné un. C'est pourquoi le mot grec pharmakeia, empoisonnement (d'où l'on a tiré pharmacie), était l'équivalent du français sorcellerie. Les sorcières de Thessalie, les premières à avoir une réputation redoutable, étaient nommées des pharmakidès. Elles se servaient de plantes solanées, à effets hallucinogènes, récoltées au cours d'un cérémonial religieux, en ayant les cheveux dénoués (ce qui attirait les esprits élémentaires). Médée, la plus célèbre des magiciennes, se mettait nue pour cueillir la verveine, consacrée à la déesse Aphrodite. La belladone fut appelée l'herbe aux sorcières en raison de son usage fréquent dans les philtres. Sa racine et ses feuilles provoquaient des vertiges ou des danses frénétiques. La jusquiame causait une folie momentanée, et la stramoine une stupeur de vingt-quatre heures accompagnée de visions surprenantes. Les baies de colchique en infusion suscitaient une terreur inouïe, et la racine de mandragore, introduite en poudre dans les boissons, une imbécillité complète. Les victimes de ces philtres avaient des accès de confusion mentale les livrant sans défense contre une entre-prise amoureuse.

Comme la magie repose sur la loi des sympathies et des correspondances entre les êtres et les choses, on mit également dans ces bouillons des ingrédients induisant à la luxure par analogie. Cornelius Agrippa, qui a recueilli en 1533 dans De occulta philosophia de nombreuses recettes de philtres d'amour, dit qu'on les composait avec le cœur et les parties génitales des animaux ayant une grande ardeur amoureuse, comme la tourterelle, l'hirondelle, le passereau, le lièvre, le loup. On y employait très souvent la chair d'un lézard de la famille des iguanes, le stellion. Parfois on reléguait plusieurs jours sous la paillasse d'un bordel la fiole contenant le philtre, afin que les fornications commises dessus augmentent sa puissance. Agrippa l'atteste : « Ceux qui veulent faire des opérations pour l'amour cachent d'ordinaire ou enferment les instruments de leur art, leurs anneaux, leurs images, et leurs miroirs dans quelque mauvais lieu, qui leur donne sa vertu par une certaine faculté vénérienne. »
Jérôme Cardan, parlant en 1550 des philtres d'amour de son temps que l'on fabriquait avec de la cervelle de chat, du sang menstruel et de l'hippomane, sécrétion génitale d'une jument en rut, constatait : « Ces choses troublent l'esprit plutôt qu'elles ne contraignent d'aimer celle qui les a données. » En effet, ces philtres étaient souvent responsables de délires mortels, et l'on punissait comme criminels leurs fabricants. Le poète épicurien Lucrèce, auteur du De natura rerum, après avoir bu un philtre de sa maîtresse Lucilia, eut une crise de folie furieuse durant laquelle il se suicida. Charles IV décéda pour avoir absorbé un philtre que lui donna sa femme la duchesse de Clèves.
On remplaça donc les breuvages par des poudres à lancer sur la personne à séduire, ce qui était moins
nocif ; ces poudres comportaient les mêmes ingrédients, desséchés et pulvérisés.

Pierre Le Loyer évoque une affaire jugée à la Cour du Parlement de Paris, lorsqu'il était jeune avocat en 1580, « contre un jeune homme qu'on prétendoit avoir par poudres mises en un rouleau de parchemin vierge, voulu attirer à son amour une jeune fille pour jouir d'elle. » Il l'avait guettée dans la rue, et à son passage lui avait glissé ce rouleau à l'intérieur de son décolleté, entre les seins, si bien qu'elle en était tombée malade de contrariété. L'avocat de l'accusé dit qu'il était excusable, n'ayant pas fait prendre à la victime quelque chose par la bouche pour l'empoisonner. Celui de la jeune fille protesta : « Le poison ou venin n'est pas seulement une potion vénéneuse ou herbe et drogue mortifère de sa nature, laquelle prise par la bouche tue la personne. C'est aussi venin qu'un philtre amoureux, qu'une herbe, qu'un parchemin, qu'un caractère, qu'un ensorcellement magique qui opère quelque chose contre nature. »

L'inquisiteur Martin del Rio révéla dans son manuel : « Les sorciers nuisent avec certaines poudres menues qu'ils meslent dans les viandes ou breuvages, en frottent le corps nud, ou les espandent sur les
habits. De ces poudres celles qui sont pour faire mourir sont noires, les autres, qui sont seulement pour
rendre malades sont cendrées ou rousses ; celles au contraire qui sont pour guérir sont blanches le plus
souvent. » On faisait aussi des poudres pour obliger une honnête fille à danser toute nue. Le Petit Albert prescrit de cueillir en juin, la veille de la Saint-Jean, de la marjolaine, du thym, des feuilles de myrte, de noyer et des souches de fenouil, de les faire sécher, les mettre en poudre et les passer au tamis : « Il faut souffler cette poudre en l'air dans l'endroit où est la fille, en sorte qu'elle la puisse respirer, ou lui en faire prendre en guise de tabac, et l'effet suivra de près. »

Les philtres en poudre furent usités partout. Dans L'Île magique, où il décrit le culte vaudou à Haïti, William Seabrook raconte comment Maman Célie vint en aide à son petit-fils repoussé par la fille qu'il aimait. Avec un colibri séché et pulvérisé, quelques gouttes du sang du jeune homme, du pollen de fleurs et d'autres substances, elle composa une mixture qu'elle mit dans une poche faite de la peau des testicules d'un bouc. Cela devint une poudre que le garçon lança à la figure de sa bien-aimée récalcitrante au cours d'une danse. Elle s'éprit aussitôt de lui. Rien d'étonnant : une superstitieuse qui se voit l'objet d'une manoeuvre magique croit que toute résistance est vaine ; et son séducteur, enhardi par ce qu'il fait, perd toute timidité pour la conquérir.

Quelquefois les philtres en poudre n'étaient pas jetés subrepticement sur quelqu'un, mais mêlés à ses aliments. Dans les Secrets pour se faire aimer, manuscrit du XVIIIe siècle, on conseille « la pervenche réduite en poudre avec des vers de terre », à mettre dans un plat de viande. On y trouve aussi cette indication : « Vous vous arracherez trois poils des couilles et trois de dessous l'aisselle gauche et vous les ferez brûler sur une pelle à feu bien chaude et quand ils seront brûlés vous les introduirez dans un morceau de pain que vous mettrez dans la soupe ou dans du café… La fille ou la femme à qui vous en avez donné, soyez persuadé que jamais elle ne vous quittera. »

 


Autre livre a explorer :

Traité pratique de magie sexuelle Auteur: Pierre Manoury Édition: Celten

ET SI VOUS ETIEZ TOUS DES MAGICIENS ET DES MAGICIENNES SANS LE SAVOIR !

« Appolon, qui pleurait le trépas d'Hyacinthe,
Ne voulait pas céder la victoire à la mort.
Il fallait que son âme, adepte de l'essor,
Trouva pour la beauté une alchimie plus sainte.
Donc de sa main céleste, il épuise, il éreinte
Les dons les plus subtils de la divine Flore.
Leurs corps brisés soupirent une exhalaison d'or
Dont il nous recueillait la goutte de -l'Absinthe !
Aux cavernes blotties, au palais pétillants,
Par un, par deux, buvez ce breuvage d'amant !
Car c'est un sortilège, un propos de dictame,
Ce vin d'opale pâle avortit la misère,
Ouvre de la beauté, l'intimine sanctuaire
Ensorcèle mon coeur, extasie mort âme ! »Aleister Crowley

 

Sam 22 jui 2006 3 commentaires
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http://topphp.free.fr/journal_du_x/in.php?id=47 - le 23/07/2006 à 07h02

Bonjour à vous !


Je ne suis pas réceptive à ces magies, dans le sens où je ne suis ni adepte, ni hostile, plutôt indifférente en fait (pour le moment). Je maitrise déjà assez la séduction pour ne pas avoir besoin ni envie de ces procédés! Mais vous avez réussi à intriguer ma nature curieuse... je me laisserai bien tentée par ces lectures ou des discussions à ce sujet...


Je n'ai pas encore pris le temps d'explorer plus amplement votre blog mais je reviendrai !


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marion - le 24/07/2006 à 21h20

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blog - le 25/07/2006 à 21h41
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