MASSAGES HOT: ALCHIMIE DU SEXE ET DE L'AMOUR

 Con large comme un estuaire
Où meurt mon amoureux reflux
Tu as la saveur poissonnière l'odeur de la bite et du cul
La fraîche odeur trouduculière
Femme ô vagin inépuisable
Dont le souvenir fait bander
Tes nichons distribuent la manne
Tes cuisses quelle volupté même tes menstrues sanglantes
 Sont une liqueur violente
La rose-thé de ton prépuce
 Auprès de moi s'épanouit
On dirait d'un vieux boyard russe
Le chibre sanguin et
Lorsqu'au plus fort de la partouse
Ma bouche à ton noeud fait ventouse

Guillaume Appolinaire
1880-1918

Dim 7 sep 2008 2 commentaires
serait ce un poème dédié à lou?
en tout cas ,c'est bien la première fois que je vois un ode aux menstrues ! le tabou sur le sang est tres fort , meme chez certains hommes pourtant ouverts aux tourments les plus violents !
Sacré apollinaire ! il me surprendra toujours !
amitiés. 
annick - le 08/09/2008 à 00h34
Belle illustration du poème de l'Apolllinaire!

On a envie de ces lèvres...
M et A - le 08/09/2008 à 09h24