MASSAGES HOT: ALCHIMIE DU SEXE ET DE L'AMOUR

Curieuse synchronicité . Pendant que j'étais au Maroc alors que charnelle écrivait un message en réponse au commentaire de Michelle (http://michelle-blog.over-blog.com/ ) j'ai eu l'idée de faire une article sur le  massages des femmes incisées et mon expérience en la matière hors il se trouve en allant voir son blog  j’y ai  justement trouvé une article sur les femmes incisées. Elle y relate que « L'excision touchent encore 150 millions de femmes à travers le monde et la France compterait 30 000 femmes et jeunes filles excisées.Cette tradition concerne en effet 6 000 petites filles par jour dans des pays allant des Etats arabes à l'Inde. En Europe et aux Etats-Unis également, jusqu'aux années 1930, on retrouve de telles pratiques sur des jeunes filles sous prétexte de prévention de la masturbation et de l'hystérie, voire, plus généralement, de maladies psychiques. L'âge de l'excision varit entre 4 et 12 ans, selon l'UNICEF.Néanmoins, les mutilations génitales féminines ont lieu à tout âge : du nourrisson à la femme venant d'accoucher de son premier bébé. Tout dépend de l'ethnie, mais également de facteurs extérieurs, comme ceux de la migration, de lois locales, d'urbanisation,...La virginité et la chasteté sont enfin les moteurs puissants de cette tradition, les femmes ne la respectant pas étant considérées comme impures, incapables de maîtriser leurs pulsions, voire susceptibles d'empoisonner leurs mari et enfants par leur sexe, ou même de posséder un sexe, qui, non coupé, continuerait de grandir, dépasserait celui de l'homme et pourrait même l'avaler… L'excision permettrait, en un mot, de devenir une femme. Il existe plusieurs sortes d'excision: les plus populaires (80 %) sont la sunna  qui consiste à couper le prépuce du clitoris, sa membrane, ou simplement à l'inciser et la clitorectomie, soit l'ablation partielle ou totale du clitoris et des petites lèvres : ce sont les deux modes d'excision simple.

J’ y ajouterai une mention d’une « étude de l'OMS sur les mutilations génitales féminines, effectuée en 1998, donne des détails sur les conséquences physiques, psychologiques et sexuelles chez les femmes et les filles qui les subissent.

Les conséquences physiques répertoriées par l'OMS sont les suivantes : décès, hémorragies, chocs, lésions des organes voisins, infections, douleurs aiguës, absence de cicatrisation, formations d'abcès, dermoïdes, kystes, chéloïdes, neuromes de cicatrice, dyspareunie, VIH/SIDA, hépatite B et autres maladies transmises par le sang, pseudo-infibulation, infection des voies génitales, dysménorrhées, rétention urinaire, infection des voies urinaires, obstruction chronique des voies urinaires, incontinence urinaire, sténose de l'ouverture artificielle du vagin, complications lors du travail et de l'accouchement.

Les conséquences sexuelles sont évidemment nombreuses, la principale résidant dans le fait que le gland clitoridien est la partie la plus sensible des organes génitaux externes de la femme. On y retrouve des corpuscules tactiles spécifiques, dits de la volupté. Ils n’existent nulle part ailleurs, et la blessure ou l'ablation partielle ou totale du clitoris entraînent inévitablement une altération de la sensibilité sexuelle.

Quant aux complications psychologiques, elles naissent non seulement de la douleur endurée par les femmes concernées, mais aussi des conséquences calamiteuses fréquentes telles que l'incontinence urinaire et fécale. En pareil cas, la jeune femme ne peut plus retenir ni ses urines ni ses selles, qu’elle perd en permanence. De ce fait, elle est progressivement mise à l’écart par sa famille et par son village. Les tentatives de suicide sont alors fréquentes. De nombreux auteurs rapportent des complications psychiatriques, des angoisses, et notamment des dépressions »

Pour ma part j’ai eu plusieurs expériences extraconjugales avec des femmes  mariées excisées, dont deux ont été pour moi des rencontres importantes dans ma vie qui ont durée chacune entre 1 et deux ans. L’une avec une égyptienne, l’autre avec une malaise, toute deux musulmanes excisées selon la sunna. J’ai également rencontré et dialogué avec des africaines qui avaient subies l’ablation totale du clitoris .A des degrés divers toutes souffraient à l’évidence de complications psychologiques, meme si pour celles qui  avaient subies une excision partielle, cela n’empêchaient en aucun cas ni la relation sexuelle ni le plaisir. Le conseil que je peux donner dans ce cas la c’est de sortir de la dictature du clitoris, comme de celle du pénis d’ailleurs. Le corps recèle de multitudes de zones érogènes par ailleurs qui sont autant de terrains nouveaux a découvrir, de plat différents à déguster. Le massage est un fabuleux moyen de partir à leur recherche. Dans mon blog  j’ai fais mention du point g a plusieurs reprises par exemple et je peux confirmer que les femmes excisées ont un point g comme les autres. C’est également l’aptitude du partenaire a écouter le corps de l’autre plus que son propre plaisir qui va aider la femme a dépasser son propre problème et ses propres difficultés face à la recherche du  plaisir. Je me rappelle à cet égard les propos d’une jeune africaine traumatisée  presque plus par l’approche de son partenaire que par son propre handicap et la souffrance psychologique avec laquelle elle avait appris a vivre. Ne jettez pas non plus la pierre trop vite a l'islam et aux religions dans lesquelles cela se pratique . Ces pratiques sont souvent anterieures aux religions. N'oubliez jamais que ce que recommandait Le phrophete Mahommet a son epoque etait pour les peuples concernés un immense progrés . 

 En fin ,si par principe je suis totalement opposé a l’excision et aux mutilations sexuelles, il faut aller jusqu’au bout de ses idées et toutes les dénoncer, memes si elles sont moins lourdes de conséquences. Certains ont le courage de dénoncer la circoncision (cf liens ). Pour ma part je ne connais pas assez les hommes pour en parler, mais en ce qui concerne les femmes j’ajouterai  pour balayer devant notre porte la pratique exagérée de l’épisiotomie en occident  à des fins économiques. Je rencontre beaucoup trop souvent des femmes qui en ont des séquelles plus ou moins graves ou gênantes sans compter que cette zone peri-anale est fortement innervée .Elle est aussi  le siége du premier chakra. Sa mutilation peut donc provoquer donc des troubles non seulement physiques et physiologiques mais également au plan des differents corps énergétiques qui y sont reliés.La pratique du massage serait d'une grande aide . J'ai d'ailleurs plusieurs fois massé et meme fisté des femmes enceintes  qui en garde de tres bons souvenirs, cela ne peut que les aider pourvu que cela ne soit pas fait n'importe comment par n'importe qui

Pour toutes celles qui souffrent de traumatisme sexuel qu’il s’agissent de suite d’excision  ou d’autres causes  ( physiologique mais aussi mentales )qui ont provoquées une perte de sensibilité  je serai toujours ouverts à vous recevoir  ou a dialoguer avec vous , disponible pour vous réapprendre en douceur a développer d’autres sensibilités . N’oubliez jamais la nature peut être aussi intelligente que cruelle et que le corps humain est un hologramme quantique. Seul la mort est irrémédiable( et encore c'est une nouvelle naissance si vous croyez en l'immortalité de l'esprit  et il n’y a que les peurs pour constituer vos prisons . Ne laissez ni les autres ni vous-même , votre pire ennemi , prendre le pas sur votre liberté et votre plaisir

En fin pour illustrer cet article quelques liens d'interet et des  photos de jolies fleurs avec toutes leurs petales et leur pistil

http://www.aly-abbara.com/livre_gyn_obs/termes/mutilation_sexuelles_feminines.html

http://www.lemanlake.com/pages/innocence/innoce44.html (avec photos pour mieux comrendre ce qui est coupé ou cousu)

http://www.icl-fi.org/francais/oldsite/excision.htm

http://www.droitsenfant.com/excision.htm

http://facealislam.free.fr/excision.html

http://www.arts.uwa.edu.au/AFLIT/MGF3.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Excision

la beauté , telle que la nature l'a faite avec ses ailes comme un ange ou un papillon