MASSAGES HOT: ALCHIMIE DU SEXE ET DE L'AMOUR
En revenant sur mes mails j'ai retrouvé un mail en provenance d'une lectrice qui m'écrivait en mai qu'il me manquait la sapotille parmi toutes mes plantes. Je répare donc cet oubli et vous invite à lire directement l'article sur le blog de coeuracorps-corpsacoeur consacré à la sapotille qui m'était envoyé en lien. Une maniére de remercier et de faire découvrir ce blog... qui mérite vraiment le détour par ailleurs "succession de mots obsédants martelant le rythme de la fusion de deux corps…"
Tout au plus pourrais je ajouter avoir lu quelque part que les graines étaient brulées par les mayas pour parfumer les palais . A essayer ...
Ailleurs aussi j'ai lu que les noyaux écrasées de sapotille en décoction soignaient les cystites
Pour autant je ne pense pas que la sapotille posséde des vertus aphrodisiaques et la peau sapotille fait plutot référence a une échelle de couleur dans les peaux antillaises , une échelle plutot valorisante par rapport aux peaux trop noires ou "bleues" . Le racisme ne caractérisant pas seulement les blancs à l'égard des noirs ou inversement, mais également les noirs entres eux, comme il existe à l'intérieurs de toutes les couleurs.
Pour autant pour ce qui me concerne j'apprecie toute la gamme des peaux noires , qu'elles soient sapotille ou trés noires, mes huiles les subliment et quelque soit leur échelle de couleur mon massage donnera à toutes ces femmes une caractéristique de la sapotille : juteuse et sucrée
Une fille à la peau sapotille c'est une fille à la peau brune et douce comme la sapotille , et qui est claire et sucrée à l'intérieur comme la sapotille
" Et ce ne sont pas seulement les bouches qui chantent, mais les mains, mais les pieds, mais les fesses, mais les sexes, et la créature toute entière qui se liquéfie en sons, voix et rythmes.
Arrivée au sommet de son ascension, la joie crève comme un nuage. Les chants ne s’arrêtent pas, mais ils roulent maintenant inquiets et lourds par les vallées de la peur, les tunnels de l’angoisse et les feux de l’enfer.
Et chacun se met à tirer par la queue le diable le plus proche, jusqu’à ce que la peur s’abolisse insensiblement dans les
fines sablures du rêve, et l’on vit comme dans un rêve véritablement, et l’on boit et l’on crie et l’on chante comme dans un rêve, et l’on somnole aussi comme dans un rêve avec des paupières en
pétales de rose, et le jour vient velouté comme une sapotille, ..."
Aimé CESAIRE
poéte martiniquais